Snpca-Cgc

mardi 30 juin 2015

POUR LA DÉFENSE DES MÉTIERS ET CONTRE UNE POLYVALENCE IMPOSÉE.

Que ce soit dans les métiers techniques ou administratifs, tous les salariés de France Télévisions sont peu ou prou impactés par la remise en cause de leurs postes au nom de la polyvalence et des nouvelles technologies censées dégager de la souplesse et des économies.

- A l’Info, faut-il rappeler la compression des équipes de tournage et la logique folle de l’homme-à-tout-faire-journaliste-cameraman-preneur-de-son-monteur-chauffeur...style Rémy Bricka homme orchestre! Avec les conséquences sur le contenu des programmes.

La mise en place unilatérale et sans concertation de certains nouveaux réseaux informatiques (Dalet, e-transfert, etc…) censés accélérer la gestion des supports (mais surtout, justifier des suppressions de postes) s’avère un facteur de stress et de complication pour leurs utilisateurs.
Journalistes, monteurs, documentalistes, assistants finissent par passer plus de temps à essayer de résoudre des problèmes informatiques qu’à accomplir leur cœur de métier, d’autant que ces systèmes s’avèrent défaillants et incommodes à plus d’un titre. Leurs utilisateurs doivent se débrouiller comme ils peuvent, la concertation à la mise en place de ces outils est, la plupart du temps, n’arrive qu’a posteriori et symboliquement (une ou deux réunions de présentation et, parfois, communication d’un mode d’emploi…).

Au-delà des systèmes propres à France Télévisions, l’utilisation plus qu’abusive d’internet devient de plus en plus une justification à la polyvalence et à la suppression de postes (générant une dégradation de l’antenne et de coûteuses conséquences juridiques). Les illustrateurs sonores viennent par exemple d’en faire l’amère  expérience; fidèle à sa tradition sociale et humaniste, la direction vient de leur signifier congé immédiat avec  un simple mail…après des années de bons et loyaux services au prétexte que les journalistes trouvent tout ce qu’il leur faut sur internet.

Cette « logique » ne s’arrête pas aux métiers techniques. La mise en place de nouveaux logiciels de gestion et de paie induite par la fusion des chaînes en une société unique s’avère un casse-tête quotidien tant pour ses utilisateurs que pour ses « bénéficiaires ».

Au nom de « l’harmonisation » et de la « simplification », les personnels administratifs des services paie ou gestion qui travaillaient auparavant pour une seule chaîne (et en proximité avec leurs collègues) doivent, aujourd’hui, gérer beaucoup plus de dossiers avec un outil, là encore, moyennement performant auquel s’ajoute un empilement hiérarchique paralysant. Situation insensée pour ces personnels qui se sont vus subitement surchargés de travail alors que certain(e)s de leurs collègues étaient dépossédés de leur poste suite aux repositionnements-transpositions arbitraires.

Parallèlement, la mise en place de « MON KIOSQUE » pour autogérer notre temps de travail ne fait que compliquer la vie à tout le monde, les salariés finissant par aller s’adresser directement aux collègues des services paie déjà débordés…

Si le numérique et, plus généralement, les nouvelles technologies constituent, en soi un progrès, le SNPCA-CGC s’opposera toujours à leur instrumentalisation managériale pour détruire les métiers, les emplois et le capital humain que représente chaque salarié en tant que tel et dans ses échanges avec ses collègues.

Quant aux personnels précaires, intermittents, pigistes, dont l’entreprise n’avait pas pu se passer pendant des décennies, la plupart n’ont eu d’autre « choix » que Pôle-emploi ou les tribunaux pour requalification…et en fait de requalification, beaucoup se retrouvent aujourd’hui à mi-temps avec un demi-salaire. De telles situations font honte à France Télévisions qui multiplie les campagnes de communication sur « le respect des autres » et « le vivre-ensemble ».
                                                     
Une télévision publique respectueuse de ses citoyens-téléspectateurs-contribuables commence par le respect de ses salariés. Demain comme aujourd’hui, nous nous battrons pour cela au SNPCA-CGC, sans faiblesse ni compromission.

Elections au siège

DÉFENDEZ VOS DROITS. AU PLUS TARD LE 6 JUILLET, VOTEZ  ET FAITES VOTER SNPCA-CGC EN DIRECT ET/OU PAR CORRESPONDANCE POUR ASSURER VOTRE SUFFRAGE.

mercredi 24 juin 2015

ELECTIONS AU SIEGE- CONFIRMER ET AMPLIFIER : UN 2ème TOUR DÉCISIF POUR LA SAUVEGARDE DE LA TÉLÉ PUBLIQUE ET PRIORITAIREMENT DE NOS EMPLOIS

 

Avec un immense merci à toute celles et ceux qui ont fait confiance dès le 1er tour des élections professionnelles aux candidats du SNPCA-CGC et ont compris l’importance des combats qu’a portés, que portent et que porteront dès demain tous nos élus et représentants. 

La représentativité du SNPCA-CGC au siège s’en est trouvée raffermie enregistrant une forte progression. 
Pour autant un 2ème tour est nécessaire faute de quorum. 

Nous demandons à toutes et à tous avec une mobilisation sans faille de CONFIRMER et d’AMPLIFIER le formidable élan qui nous pousse.

Au moment où des appétits politiques et financiers s'entendent pour se partager le gâteau que représente encore France Télévisions, une des plus grandes entreprises du Service Public, les élections professionnelles constituent le rendez-vous essentiel qui permet à chacun d’entre nous de peser par son vote pour notre avenir commun. 
Dans ce contexte particulièrement compliqué et éprouvant, les salariés de France Télévisions ont besoin d’élus qui ne restent pas l’arme au pied lorsqu’ils ne l’ont pas déjà déposée. Ils ont besoin d'élus motivés pour défendre tant leurs droits professionnels que leurs droits personnels dans l’écoute et la dignité. En l’occurrence, les élus du SNPCA-CGC : administratifs, journalistes, techniciens et plus largement l’ensemble des collaborateurs qu’ils soient précaires ou permanents. 

Le deuxième tour qui s’annonce est donc décisif pour faire un choix quant aux deux visions qui s’affrontent :
 - D’un côté, celle de la télé propriété des citoyens à travers la redevance et confiée à des professionnels de la télé tant pour sa gestion que pour sa fabrication. C’est la logique du SNPCA-CGC. 

- De l’autre côté, la logique d’une télé encore dite « publique » mais dirigée par des technocrates de haut vol cooptés dans l’oligarchie industrialo-étatique avec mission de restructurer les effectifs et de sous-traiter les contenus, cela au prétexte des « nouveaux usages » et des nouveaux réseaux… Les tenants de « la fin de la télé » (ils l’écrivent noir sur blanc) justifient par les nouveaux supports les suppressions de postes dans nos cœurs de métiers mais se distribuent les postes de direction et de conseil et paient cher des intervenants extérieurs pour échafauder leurs plans fumeux. Autrement dit, on vire les fabricants de la vieille télé pour placer les amis « high tech » du sérail. Logique d’autant plus folle et suicidaire vu l’état actuel des comptes de France Télévisions.

La gabegie affairiste que n’a cessé de dénoncer le SNPCA-CGC ces dernières années a entraîné France Télévisions au bord du gouffre financier. Il est encore temps de sauver notre télé publique en votant pour des élus qui osent dire la vérité des choses pour inverser leur cours plutôt que d’accompagner en échange de quelques miettes « la fin de la télé » programmée par des pouvoirs invisibles. Il est vital pour l’avenir immédiat de chacun d’entre nous de voter pour des élus qui refusent de brader pour des intérêts propres la télé publique et la carrière de celles et ceux qui la fabriquent (et qui en sont les meilleurs garants).

Au plus tard, le 6 juillet, votez et faites voter SNPCA-CGC. 

LES COMBATS ET LES ACTIONS QUE MÈNE DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES LES ÉLUS DU SNPCA-CGC, PARLENT D’EUX-MÊMES. LES REPRÉSENTANTS DU SNPCA-CGC QUI LES PORTENT TOUJOURS, SONT LE SEUL REMPART A LA DISPARITION PROGRAMMÉE DE NOTRE OUTIL DE TRAVAIL.

Rappelez-vous. 

Après avoir empêché la chute des Conventions Collectives de l’Audiovisuel par son recours en justice en 2007, le SNPCA-CGC est décidé à poursuivre sans relâche son combat pour la sauvegarde et le développement de la télévision publique dans le respect de ceux qui la fabriquent au quotidien. 
Le combat pour la production interne est, bien évidemment, une priorité absolue pour le SNPCA-CGC. Nous avons pour cela développé un plan basé sur des données matérielles et financières précises qui dément aisément l’argument des politiques et des directions successives prétendant que l’externalisation serait source d’économies. 

Le SNPCA-CGC n’a cessé de demander l’assouplissement sinon l’abrogation des contraignants décrets Tasca qui, depuis 1984, permettent aux producteurs privés de faire leur beurre avec l’argent de la redevance. 
Le combat pour le respect des accords collectifs est pour nous de plus en plus d’actualité, tant sur le terrain que devant la direction qui fait mine d’ignorer la non-application de ce qu’elle a signé, est également la priorité des priorités.

Depuis la négociation du nouvel accord collectif, le respect des durées de travail et du juste paiement des heures travaillées est trop souvent bafoué par des chefs de service pratiquant un lissage arbitraire des planifications. La mise en place parallèle de MON KIOSQUE, sous prétexte de souplesse, ajoute à la confusion pour les salariés qui ne savent plus à qui se fier. Le combat pour la santé et l’évolution de carrière des salariés, comment ne pas en faire notre principal cheval de bataille dans le contexte de la mise en place de la kafkaïenne société unique ?

Depuis sa mise en place, nous luttons aux côtés de centaines de salariés confrontés à l'aspect arbitraire de leur transposition, sommés par leur hiérarchie d’accepter la transformation de leur poste et le renoncement à leurs acquis. Le SNPCA-CGC a organisé la contestation individuelle et collective de ces transpositions et a alerté le CHSCT mais aussi autres instances représentatives sur les dangers sanitaires qui en découlaient. Cela a amené les directions à revoir de nombreux cas mais de manière bien insuffisante. 

Trop de salariés demeurent en souffrance (administratifs, précaires...) de se trouver subitement déplacés dans un autre service ou privés de ce qui constituait leur carrière professionnelle. Halte à la gestion RH technocratique et déshumanisée ! Le SNPCA-CGC ne pratique pas le syndicalisme cogestionnaire et clientéliste. 

Sauvegarder et développer l’outil de travail, défendre et améliorer les droits des salariés à leur écoute, à leurs côtés et en toute indépendance, c’est le but que se fixe le SNPCA-CGC au quotidien sans ambiguïté ni faiblesse qui a besoin de vous tous pour conforter sa représentativité. 

DÉFENDEZ VOS DROITS ET LE 6 JUILLET 2015 VOTEZ POUR LES CANDIDATS SOUTENUS PAR LE SNPCA-CGC







jeudi 18 juin 2015

UN IMMENSE MERCI …


UN IMMENSE MERCI …

Un immense merci à toute celles et ceux qui à Issy-les-Moulineaux (sites d’Horace Vernet et EOS) plaçaient largement en tête les candidats du SNPCA-CGC comme toutes celles et ceux des établissements de Malakoff et du Siège de France Télévisons qui comprenant l’importance des combats qu’a portés, que portent et que porteront dès demain tous nos élus et représentants, nous faisaient confiance dès le 1er tour des élections professionnelles.

La représentativité du SNPCA-CGC s’en est trouvée raffermie enregistrant la plus forte progression. Pour autant, un 2ème tour est nécessaire faute de quorum. Nous demandons à toutes et à tous avec une mobilisation sans faille de CONFIRMER et d’AMPLIFIER le formidable élan qui nous pousse.


CONFIRMER ET AMPLIFIER EN NOMBRE DE SIÈGES :


UN 2ème TOUR DÉCISIF POUR LA SAUVEGARDE  DE LA TÉLÉ PUBLIQUE

ET PRIORITAIREMENT DE NOS EMPLOIS

Au moment où des appétits politiques et financiers s'entendent pour se partager le gâteau que représente encore France Télévisions, une des plus grandes entreprises du Service Public, les élections professionnelles constituent le rendez-vous essentiel qui permet à chacun d’entre nous de peser par son vote pour notre avenir commun. 

Dans ce contexte particulièrement compliqué et éprouvant, les salariés de France Télévisions ont besoin d’élus qui ne restent pas l’arme au pied lorsqu’ils ne l’ont pas déjà déposée. Ils ont besoin d'élus motivés pour défendre tant leurs droits professionnels que leurs droits personnels dans l’écoute et la dignité. En l’occurrence, les élus du SNPCA-CGC : administratifs, journalistes, techniciens et plus largement l’ensemble des collaborateurs qu’ils soient précaires ou permanents.

Le deuxième tour qui s’annonce est donc décisif pour faire un choix quant aux deux visions qui s’affrontent :

- D’un côté, celle de la télé propriété des citoyens à travers la redevance et confiée à des professionnels de la télé tant pour sa gestion que pour sa fabrication. C’est la logique du SNPCA-CGC.

- De l’autre côté, la logique d’une télé encore dite « publique » mais dirigée par des technocrates de haut vol avec pour mission de restructurer les effectifs et de sous-traiter les contenus, cela au prétexte des « nouveaux usages » et des nouveaux réseaux… où la gabegie affairiste que n’a cessé de dénoncer le SNPCA-CGC ces dernières années a entraîné France Télévisions au bord du gouffre financier.

Il vous reste…il nous reste encore un geste à accomplir  pour l’avenir immédiat de chacun d’entre nous de voter pour des élus qui refusent de brader pour des intérêts propres la télé publique et la carrière de celles et ceux qui la fabriquent (et qui en sont les meilleurs garants). 

Au plus tard, le 6 juillet, votez et faites voter SNPCA-CGC.


vendredi 12 juin 2015

ÉLECTIONS AU SIÈGE : VOTE DIRECT versus VOTE PAR CORRESPONDANCE



ÉLECTIONS AU SIÈGE :

VOTE DIRECT versus
VOTE PAR CORRESPONDANCE


La direction aura été plus que floue (pour le moins !) concernant la procédure de vote du 15 juin prochain. Y aurait-elle intérêt ? Le SNPCA-CGC a déjà alerté les salariés le 2 juin dernier (cf. tract « Élections au Siège : manipulations électorales ?!?... » sur les risques liés au vote par correspondance.

Pourquoi la communication de la direction en la matière fait -elle tant défaut? Elle tenterait d'influer sur le vote qu"elle ne s'y prendrait pas autrement!
Une fois de plus, qu’elle souhaiterait manipuler les résultats et orienter les votes pour choisir SES interlocuteurs qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.
Pour mémoire, chaque enveloppe électorale proposée dans le kit de vote par correspondance comporte le nom de chaque électeur… et le SNPCA-CGC n’a toujours pas la garantie que les dites enveloppes électorales seront TOUTES RÉCUPÉRÉES ET GÉRÉES PAR LES HUISSIERS… dans les boites aux lettres ouvertes tout spécialement par cette Direction dans les différents bureaux de postes concernés…

Le SNPCA-CGC incite donc tous les salariés du siège France Télévisions à privilégier, AUTANT QUE FAIRE SE PEUT, le vote direct en mettant dans l’urne ses deux bulletins de vote…. C’est la seule garantie que le vote de salariés pour élire leurs représentants dans les différentes instances soit respecté en l’état et que les résultats de ce suffrage soient le plus fidèle aux vœux et aux souhaits des salariés électeurs.

LE VOTE DIRECT DANS L’URNE PRIME SUR LE VOTE PAR CORRESPONDANCE !!!  MÊME SI VOUS AVEZ DÉJÀ VOTÉ PAR COURRIER, N’HÉSITEZ PAS A GLISSER LUNDI VOS BULLETINS DANS L’URNE.

POUR QUE LE SNPCA-CGC PUISSE POURSUIVRE SON TRAVAIL (amélioration de l’Accord collectif, dénonciation des scandales comme le volet FTV de l’affaire Bygmalion, accompagnement des salariés auprès de la RH…)


LE  15 JUIN 2015 :
VOTEZ SNPCA-CGC !!!

Paris, le 12 juin 2015

LE COMBAT POUR VOTRE OUTIL DE TRAVAIL ET VOTRE DIGNITÉ, C’EST LE COMBAT DU SNPCA-CGC

 Au moment où des appétits politiques et financiers s'entendent pour se partager le gâteau que représente une des plus grandes entreprises du Service Public, les élections professionnelles appellent chacun d’entre nous à peser par son vote pour notre avenir commun

Dans ce contexte particulièrement compliqué et éprouvant, les salariés de France Télévisions ont besoin d’élus qui ne restent pas l’arme au pied. Ils ont besoin d'élus motivés pour défendre tant leurs droits professionnels que leurs droits personnels dans l’écoute et la dignité.

Après avoir empêché la chute des Conventions Collectives de l’Audiovisuel par son recours en justice en 2007, le SNPCA-CGC est décidé à poursuivre sans relâche son combat pour la sauvegarde et le développement de la télévision publique et pour le respect de ceux qui la fabriquent au quotidien.

Le combat pour la production interne est, bien évidemment, une priorité absolue pour le SNPCA-CGC Nous avons pour cela développé un plan basé sur des données matérielles et financières précises qui dément aisément l’argument des politiques et des directions successives prétendant que l’externalisation serait source d’économies. Il va sans dire que le SNPCA-CGC demande l’abrogation des contraignants décrets Tasca qui, depuis 1984, permettent aux producteurs privés de faire leur beurre avec l’argent de la redevance.

Le combat pour le respect des accords collectifs est pour nous de plus en plus d’actualité, tant sur le terrain que devant la direction qui fait mine d’ignorer la non-application de ce qu’elle a signé, est également la priorité des priorités. Depuis la négociation du nouvel accord collectif, le respect des durées de travail et du juste paiement des heures travaillées est trop souvent bafoué par des chefs de service pratiquant un lissage arbitraire des planifications. La mise en place parallèle de MON KIOSQUE, sous prétexte de souplesse, ajoute à la confusion pour les salariés qui ne savent plus à qui se fier.

Le combat pour la santé et l’évolution de carrière des salariés, comment ne pas en faire notre principal cheval de bataille dans le contexte de la mise en place de la kafkaïenne société unique ?  Depuis lors, nous luttons aux côtés de centaines de salariés confrontés à l'aspect arbitraire de leur transposition, sommés par leur hiérarchie d’accepter la transformation de leur poste et le renoncement à leurs acquis. Le SNPCA-CGC a organisé la contestation individuelle et collective de ces transpositions et a alerté le CHSCT mais aussi autres instances représentatives sur les dangers sanitaires qui en découlaient. Cela a amené les directions à revoir de nombreux cas mais de manière bien insuffisante. Trop de salariés demeurent en souffrance (administratifs, précaires...) de se trouver  subitement déplacés dans un autre service ou privés de ce qui constituait leur carrière professionnelle. Halte à la gestion RH technocratique et déshumanisée !

Le SNPCA-CGC ne pratique pas le syndicalisme cogestionnaire et clientéliste. 

Sauvegarder et développer l’outil de travail, défendre et améliorer les droits des salariés à leur écoute, à leurs côtés et en toute indépendance, c’est le but que nous nous assignons au quotidien sans ambiguïté ni faiblesse.

DÉFENDEZ VOS DROITS. VOTEZ SNPCA-CGC


jeudi 11 juin 2015

Comité d’établissement Siège : activités sociales et culturelles - Perspectives

Le Comité d’Établissement Siège, né il y a quatre ans, doit continuer à développer l’ensemble de ses activités sociales et culturelles (ASC), dans une dynamique constante et toujours à l’écoute des salariés.

Les objectifs principaux du comité d’établissement siège doivent être :
-     répondre aux besoins de l’ensemble des salariés, quelque soit leur implantation géographique, sur l’engagement d’une subvention toujours juste et équitable.
-     la garantie du maintien des acquis sociaux.

Ces objectifs reposent sur la création d’antennes ou de permanences sur tous les sites : FTV Éditions Numériques-EOS, Site Rue Varet, Université France Télévisions… mais aussi, et surtout, sur la création de salles multi activités au sein ou à proximité de chaque implantation géographique.
 
Par ailleurs, le SNPCA-CGC défend les acquis sociaux des salariés du siège au travers de la procédure qu’il a dû engager avec la CFDT contre la diminution significative (850 000€ depuis 2012) de la subvention annuelle des œuvres sociales et du fonctionnement. Cette diminution est due à l’accord « IRP » (Instances Représentatives du Personnel) signé en juillet 2014 par seulement deux organisations syndicales.
 

1- Comité d’établissement Siège : Présent et avenir 


France Télévisions verse au comité d’établissement Siège une subvention au titre des œuvres sociales et culturelles de 6,5 millions d’euros, basée sur un pourcentage de la masse salariale.

Le budget des œuvres sociales et culturelles pour le siège est géré par le bureau du comité d’établissement siège. La gestion des œuvres sociales et culturelles est assurée par l’équipe de salariés détachés de France Télévisions. Tous ses membres construisent depuis 2011 des actions concrètes qui répondent aux demandes et attentes exprimées par les salariés via les boîtes mail, le site internet ou les contacts directs entre le personnel du comité d’établissement et les salariés.

Cette politique se veut résolument en opposition avec une politique « d’offre imposée » menée auparavant.


Cette vision sociale au service du salarié se décline opérationnellement au travers de neuf groupes d’actions:




1 – Animation / évènementiel : Ce groupe comprend les activités suivantes : spectacles de Noël, sorties enfants, concerts, spectacles, et fêtes diverses pour les salariés.

Les futurs développements doivent  porter sur les sorties enfants et l’élargissement de la gamme de concerts et spectacles proposés.

2 – Voyages et séjours : chaque année, le comité d’établissement Siège propose des voyages de groupe à tarif subventionné, des circuits, des séjours balnéaires, des week-ends selon plusieurs formules. Les destinations demandées par les salariés ont été satisfaites : New York, Londres, l’ile Maurice, la Malaisie,  la Louisiane, le Mexique,…

De nouvelles destinations tout aussi attractives devront être proposées.

3 – Locations : toute l’année, le comité d’établissement Siège met à disposition ses appartements sur les bords de mer et à la montagne : Les Coches, Trouville, Alpes d’Huez, Cap Estérel, Cannes.


 Les objectifs pour les prochaines années consisteront à entretenir et améliorer encore le confort de ces appartements pour l’adapter aux besoins et envies des salariés et rendre leurs séjours encore plus agréables.
Le comité d’établissement Siège élargira son patrimoine en acquérant des biens situés à environ deux heures de Paris. Cette nouvelle offre répondra à la forte demande de location pour des durées d’un weekend ou plus.
Afin de compléter cette offre, le comité d’établissement Siège propose  des locations d’appartements à la semaine à prix réduits (jusqu’à 60% de réduction) dont Pierre & Vacances et Odalys.
 Cette offre de location se développera grâce au recours à de nouveaux prestataires offrant de nouvelles destinations qui répondront aux attentes qu’ont exprimées les salariés comme, par exemple, la Toscane, la Croatie ou les grandes capitales d’Europe.
Les anciennes destinations les plus prisées seront bien sûr conservées.

4 – Social : le comité d’établissement a accompagné chaque événement de la vie des salariés grâce aux bons d’achats naissance, rentrée scolaire, Noël adultes et enfants.


 Cette politique sociale doit être encore renforcée par l’ajustement et la mise en place de nouvelles subventions à l’occasion des événements majeurs de la vie des salariés comme, par exemple, le mariage ou le PACS.

5 – Assistance : l’assistance aux salariés rencontrant de grandes difficultés est croissante depuis plusieurs années.

Cette action indispensable sera poursuivie et adaptée à chaque cas individuel..

6 – Subventions : les subventions ont permis de financer les activités périscolaires, la culture, les loisirs, les sports ou les maisons d’hôte et gîtes.
L’effort doit être renforcé au cours des prochains exercices par la réévaluation de certaines subventions et la création de nouvelles par exemple l’aide aux déménagements.

7 – Chèques : le comité d’établissement Siège fournit des chèques domicile « CESU » subventionnés à hauteur de 20% et ouvrant droit à un crédit d’impôt.

A travers cette offre, une augmentation de subvention en faveur de salariés devant faire garder leur enfant de moins de trois ans sera proposé.
En 2014 ont été proposés les chèques vacances qui ont rencontré un excellent accueil parmi les salariés.  En 2015, la participation a été augmentée sur une base plus équitable pour tous.
Cette politique doit être maintenue à l’avenir avec une réflexion pour l’application d’un barème toujours plus juste et équitable.

8 – Permanences : pour répondre aux questions, le comité d’établissement Siège organise des permanences fiscales ou juridiques.
Ces services seront maintenus compte tenu de la forte demande qu’ils suscitent.

9 – Activités sportives, artistiques, culturelles et loisirs : le comité d’établissement Siège propose depuis quatre ans des activités de plus en plus nombreuses et variées : ces activités sont sportives (danse, boxe, football, athlétisme, club de sports variés répondant aux motivations de chacun), artistiques (ateliers, dessin, chorale, musique) et culturelles (tickets cinéma, abonnements musées, abonnements théâtres, billetterie, chèques lire cadeaux).

Des services de proximité sur le lieu de travail tels que l’achat et la livraison de « paniers bio » ou la boutique (qui développe en permanence sa gamme de produits pour les cadeaux de dernière minute par exemple) contribuent à l’amélioration du quotidien.
Les loisirs ne sont pas oubliés avec, notamment, les parcs de loisirs ou les parcs zoologiques.

Le maintien de toutes ces activités et la création de nouvelles comme les massages doivent contribuer à l’amélioration de la qualité de vie au quotidien.
Autre projet : la mise en place d’une conciergerie d’entreprise qui proposera de nouveaux services: pressing, cordonnerie, lavage et entretien de véhicules particuliers,…
La boutique, quant à elle, devra répondre aux nouveaux besoins et proposer de nouveaux produits  high tech ou numériques à des prix toujours plus concurrentiels.

2- Les activités du comité d’établissement au sein du CI ORTF:




Le comité d’établissement Siège délègue au comité inter entreprise (CI ORTF)  l’organisation de séjours enfants et adultes. Ces actions sont financées par la mutualisation des subventions versées par les CE de l’audiovisuel public  qui adhèrent au CI ORTF.

La subvention reversée par le CE Siège au CI ORTF représente plus de 60% de sa  subvention reçue pour  les ASC.

La subvention que verse le CE Siège au CI ORTF en fait le principal contributeur. Elle est supérieure à elle seule à la subvention versée par l’ensemble des CE de Radio France.
La voix des salariés du CE Siège dans l’orientation et l’évolution du CI ORTF doit donc être entendue.
La proximité et la complémentarité entre le CE Siège et le CI ORTF doit continuer à se renforcer ; c’est la volonté partagée avec le bureau actuel du CI ORTF.

Les opérations communes comme le weekend ski que le CE Siège organise avec le CI ORTF à Hauteluce depuis 4 ans doivent se multiplier.


3- Les activités de la restauration :


Le comité d’établissement Siège a également poursuivi ses efforts en faveur de la restauration tant au niveau des salariés de la restauration, qui ont vu leurs conditions de travail améliorées, que pour les salariés qui bénéficient de repas toujours plus variés pour un coût du plateau repas maîtrisé depuis 4 ans . Cette satisfaction s’est traduite par la forte augmentation du nombre de repas servis.
 En 2014, la première phase de travaux de rénovation du restaurant a été engagée.
Aujourd’hui la seconde phase de travaux a débuté et permettra aux salariés de bénéficier d’une cafétéria plus accueillante et ouverte sur l’extérieur.
Concernant Malakoff, la qualité et les tarifs doivent être identiques à ceux du Siège.
Des travaux devront être réalisés à la production afin d'améliorer la qualité et une réflexion portant sur l'internalisation de la restauration est en cours qui permettra d'harmoniser les tarifs.

4- L’évolution des subventions par salarié depuis 2011 :


La loi n° 2009-258 du 5 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision a réuni France 2, France 3, France 4, France 5 et Réseau France Outre-mer (RFO) au sein d’une entreprise commune, par une fusion absorption par la société holding, effective au 1er janvier 2009. La mise en place de la nouvelle organisation a conduit à la fusion des comités d’entreprise de France 2, France 3 Siège, France 5 et les implantations parisiennes du Réseau France Outre-mer (RFO) en une seule entité : le comité d’établissement Siège dont le périmètre intègre également le site d’Ecully (Vaise).
Les subventions par salarié étaient alors très disparates : pour 100 euros de subvention individuelle versée par le moins riche des ex-CE, un salarié d’un autre ex-CE pouvait bénéficier d’une subvention supérieure à 800 euros.
Les diverses prestations avec des taux de subvention propres à chaque entité ont fait l’objet  d’une harmonisation : Ainsi, depuis 2011, les salariés relevant du comité d’établissement Siège ont eu progressivement accès à l’ensemble des œuvres sociales et dès 2012, la participation a été identique pour chaque salarié. Cependant, les salariés dont la participation a diminué ont en compensation bénéficié d’une gamme de services et de prestations bien plus étendue telle que l’accès aux biens immobiliers des ex-comités d’entreprise des chaînes (dont ceux de France 2 par exemple).

5- Une gestion financière rigoureuse et respectueuse des salariés :


Il aura fallu attendre juillet 2014 pour que les éléments relatifs à la masse salariale de référence (compte 641) et au montant définitif de subvention soit connus et communiqués par la Direction. Les exercices 2012 à 2014 ont dû être gérés avec rigueur et prudence. La situation financière du comité d’établissement Siège dont les comptes au 31 décembre 2014 ont été présentés et validés en avril 2014, témoignent de ce comportement responsable qui n’a en aucune façon impacté les subventions versées les salariés du Siège.

Les budgets et les réalisations des exercices écoulés sont présentés chaque année à l’ensemble les membres du comité d’entreprise. Ils sont établis par un expert comptable professionnel.


 Le comité d’établissement Siège est d’ores et déjà prêt à satisfaire aux obligations d’audit et de contrôle qui deviendront obligatoires dès 2016.

La signature de l’accord « IRP » (Instances Représentatives du Personnel) en juillet 2014 par deux organisations syndicales (dont la C.G.T) a porté gravement atteinte au financement des œuvres sociales du comité d’établissement Siège d’une part, et au comité d’établissement CI ORTF d’autre part.
Cet accord a en effet conduit à un transfert de 850 000€ (en cumul de 2012 à 2014 au titre des œuvres sociales et du fonctionnement) au profit, principalement, des pôles régionaux.



Le SNPCA-CGC défend ardemment les salariés du Siège et refuse une telle diminution des moyens, sans léser pour autant les autres comités d’établissement du groupe FTV : à ce titre, le SNPCA-CGC a engagé une procédure afin d’empêcher la baisse de la subvention annuelle et son effet rétroactif.  Au 15 juin 2015, cette procédure est toujours en cours.


Le Snpca-CGC, par sa vision novatrice et dynamique des œuvres sociales, a développé de nouvelles idées et les a mises en œuvre. Il vous en réserve d’autres toujours plus variées et nombreuses, qui vous séduiront.

Pour lui permettre de mener à bien ses actions et engagements, il vous invite dès le 15 juin 2015 pour le premier tour et le 6 juillet pour le deuxième tour à porter massivement vos suffrages sur les listes SNPCA-CGC.

mercredi 3 juin 2015

Le SNPCA-CGC rempart à la tentative de mainmise par certains sur France Télévisions et l'audiovisuel public.

Sur le site de France Télévisions sous le titre « Principes et objectifs », au 2ème paragraphe de présentation, chacun peut lire "Télévision de tous les Français, France Télévisions place le respect du téléspectateur au cœur de son action".

France Télévisions appartient à tous. Elle est un bien public.

- Elle appartient aux français, aux contribuables avec les presque 3 milliards d’euros de la part de redevance que lui verse chaque année l’État.
- Elle est l’outil de travail  pour plus de 10.000 salariés qui en ont marre des petits arrangements entre amis
 Pas à un petit groupe, pas à quelques consultants, quelques conseillers et quelques politiques….elle ne peut pas être réservée à quelques-uns pour que prospère ce que  Laurent Mauduit le cofondateur de « Médiapart » appelait "le capitalisme de l'entre soi".

Le SNPCA-CGC qui en est totalement convaincu a décidé de saisir la Justice de façon imminente maintenant comme il l’a d’ailleurs confirmé à « Médiapart » et « Atlantico ».

La Justice, c’est devant elle qu’Anticor l’association d’élus et de citoyens contre la corruption, a déposé plainte visant les dépenses de taxi de l’ex-pdg de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) Agnès Saal et les contrats passés par Mathieu Gallet, actuel patron de Radio France, notamment ceux passés avec Denis Pingaud à l’époque où il présidait l’institut public. 

Anticor a porté plainte contre X au parquet de Créteil pour " favoritisme" pour les faits concernant Mathieu Gallet – à l’instar de la plainte déposée par le SNPCA-CGC instruite par le juge Renaud Van Ruymbeke visant les dirigeants de France Télévisions pour les contrats passés entre autres avec Bygmalion – et pour "détournement de fonds publics" en ce qui concerne Agnès Saal.

"Pour un établissement financé en majeure partie par le contribuable, il y a une totale désinvolture, voire plus, sur la gestion de l’argent public à un moment où l’État se doit d’être exemplaire", a déclaré Jérôme Karsenti, l’avocat d’Anticor qui soulève de "multiples infractions touchant à la probité publique ».  

S’agissant de la plainte concernant Agnès Saal. Fleur Pellerin face au tollé médiatique qu’a provoqué sa réintégration immédiate au ministère de la Cuture, explique dans  un entretien au Parisien publié ce mardi 2 juin : "J'ai décidé de saisir la justice. J'ai en effet saisi le procureur de la République de Créteil, sur la base de l'article 40 du Code de procédure pénale, en vertu duquel tout agent public ayant eu connaissance d'un délit doit le signaler à la justice". Et d’ajouter "Notre lettre de transmission comporte des éléments sur les frais de déplacement."

Pour la plainte visant Mathieu Gallet, l’association se fonde sur un article du Canard enchaîné publié au début de mai selon lequel un service du ministère de l’économie a révélé des "irrégularités" dans "plusieurs marchés publics passés sans aucune mise en concurrence et portant sur plus de un million d’euros avec des cabinets de conseil. Parmi ces marchés figurent notamment des contrats signés avec les sociétés OpinionWay puis Balises, pour un montant total de près de 250000 euros. Or, Balises est présidée par Denis Pingaud, actuel conseiller en communication de Mathieu Gallet à Radio France. Et M. Pingaud était vice-président d’OpinionWay lors de la signature des contrats avec l’INA".

Denis Pingaud…encore et toujours. L’actuel conseiller en communication de Mathieu Gallet à Radio France payé donc avec de l’argent public qu’ont pu apercevoir depuis quelques jours les salariés de France Télévisions aux côtés de Delphine Ernotte.

Depuis quelque jours, celle qu’un CSA déchiré a sorti de son chapeau pour remplacer Pflimlin  occupe deux bureaux et une salle de réunion au Ponant, l’immeuble « annexe » en face du siège de France Télé avec son assistante d’Orange et son nouveau directeur de cabinet, Stéphane Sitbon-Gomez mais surtout, le même Denis Pingaud consultant en stratégie et communication, qui reste président de sa société Balises et conseille également Mathieu Gallet pour Radio France.

Dès lors ce sont trois questions juridiques que pose le SNPCA-CGC et qui pourraient bien, le cas échéant, faire l’objet de nouvelles plaintes du syndicat et/ou d'Anticor. 

1°) Comment, combien et par qui sont payés ces  gens puisqu’il s’agit d’argent public ?

2°) Comment celle qui parle "d’un tuilage en bonne intelligence" et affirme "n’étant pas mandataire social, ne  pas  pouvoir négocier d’embauches", a-t-elle pu embaucher un directeur de cabinet poste qui n’existe pas dans l’organigramme France Télé ? 

3°) Enfin et surtout, comment les salariés que certains ne calculent qu'en nombre de postes supprimés dans le cadre de plans de licenciements collectifs à répétition, pourraient-ils tolérer longtemps en tel climat et ne pas démarrer comme à Radio France, un mouvement social d’ampleur ?

Paris le, 2 juin 2015

Elections au siège, découvrez les listes de candidats présentés par le Snpca-Cgc



ÉLECTIONS AU SIÈGE : Manipulations électorales ?!?...



ÉLECTIONS AU SIÈGE :

Manipulations électorales ?!?...

Prise la main dans le sac... ou plus exactement dans les urnes !
Que la direction aurait voulu truquer les élections (choisir ses interlocuteurs !), qu'elle ne s'y serait pas pris autrement : gérer elle même les votes par correspondance ! Rien de moins !
Sachant qu'avec un deuxième tour en juillet (congés, Tour de France, récupérations, manque d'activité...), de très nombreux salariés n'auront d'autre choix que de voter par correspondance...

Le PPE (le Protocole Pré-Électoral) est pourtant clair (comme expliqué ci-dessous !) : les votes par correspondance doivent êtres recueillis par un huissier !

« Le matériel de vote par correspondance comprendra :
  • une notice explicative
  • un exemplaire de chacun des bulletins de vote, titulaires et suppléants, correspondant aux listes présentées dans le collège dont relève l'électeur
  • deux enveloppes, l'une pour l'élection des titulaires, et l'autre comportant un signe distinct pour l'élection des suppléants
  • une enveloppe de retour du VPC individualisée (mentionnant le nom de l'électeur, son collège ainsi que la mention de la signature obligatoire- à défaut de laquelle le vote ne pourra pas être pris en compte) et portant les coordonnées de l'huissier.
  • les professions de foi des organisations syndicales intéressées ou des candidats libres d'un éventuel second tour. Celles-ci devront se présenter sous la forme d'une feuille de format A4 recto-verso. Elles seront imprimées en noir et blanc par l'employeur.

Seront prises en compte les enveloppes qui auront été envoyées jusqu'au jour du scrutin, dans la mesure où elles seront arrivées chez l'huissier au plus tard le lendemain du scrutin à 10h.
Au-delà de cette date, les votes ne pourront plus être pris en compte.”

De nombreux salariés ont donc été plus que surpris en découvrant les enveloppes de vote fournies dans le kit de vote par correspondance*...

Comme constaté ci-dessus, pas de mention d’un quelconque huissier, mais une  simple “autorisation”..., “un lieu de stockage des plis dans un bureau de poste”, a finit par nous répondre la Direction du Dialogue Social. En d’autres termes : une boîtes aux lettres qu'elle a mis en place dans les bureaux de postes auxquels sont rattachés les établissements du SIÈGE !!!...
Bizarre, bizarre...

Questionnée lundi 1er juin par le SNPCA-CGC, au surlendemain de la réception des kits de vote, la Direction du dialogue social du siège chargée des élections, a répondu dans un premier temps... par un grand silence !!!
Panique dans les bureaux concernés : le pot aux roses était découvert !!!

Sur pression du SNPCA-CGC ce mardi, cette même direction a été obligée de  nous fournir une liste d’huissiers et de nous cracher, la main sur le cœur : que neni, « je vous reconfirme donc que seul les huissiers de Justice sont habilités à récupérer ces plis et non la DRH comme vous le craignez »... Et ben voyons !...

Le SNPCA-CGC est en train de contacter tous les huissiers concernés pour faire le point sur l’organisation pour le moins étonnante de ce processus électoral et leur demander des garanties en la matière; seule manière de pouvoir obtenir des élections libres et transparentes.

Derrière cette affaire, c'est une fois de plus le choix des salariés que la direction de France Télévisions cherche à manipuler... pour son bon vouloir et ses intérêts ! Choisir ses interlocuteurs pour les instances, favoriser certaines organisations syndicales au détriment d’autres... La direction générale et son bras droit armé la DRH souhaitent ainsi poursuivre – et permettre par là-même à la prochaine direction (!)(cf Mediapart, Atlantico, Le Nouvel Obs, etc.) -  leur collaboration "ô combien profitable" avec certaines organisations syndicales qui n'attendent que ça : la cogestion au profit de leurs intérêts propres et communs, et surtout pas l’intérêt général : à savoir, celui des salariés comme celui des téléspectateurs dans le cadre d’un  service public de l’audiovisuel fort, honnête et apprécié de tous!!!!...

Le SNPCA-CGC appelle donc tous les salariés du Siège à la plus grande vigilance et les invite, dans la mesure du possible, à privilégier le vote direct en déposant directement ses bulletins dans les urnes, les 15 juin et 06 juillet prochain.

lundi 1 juin 2015

"TRAVAILLER ENSEMBLE"... ... ou les devoirs d'un employeur !



"TRAVAILLER ENSEMBLE"...

... ou les devoirs d'un employeur !


Une grande partie des personnels de l'établissement de Malakoff est restée coi et mal à l'aise mardi dernier devant les efforts déployés par la direction des Outre-mer 1eres pour favoriser le "Travailler ensemble".
Grand discours, appel à la mobilisation, duplex avec la station de Guadeloupe 1ere, dévoilement d'un "mur à témoignages", café gourmand... Le directeur des Outre-Mer 1eres, Michel Kops himself, n'a pas ménagé sa peine et les moyens pour inviter les salariés présents à Malakoff et en Guadeloupe "à agir en faveur du bien vivre ensemble".

Le SNPCA-CGC tient à apporter son plein soutien à cette opération de la direction tant les besoins sont grands en la matière ! Le SNPCA-CGC souhaite même vivement que cette opération soit étendue à l'ensemble des établissements et des antennes du groupe France Télévisions tant les besoins sont grands en la matière.

Sauf... SAUF... SAUF...
Sauf qu'à souhaiter le vivre ensemble, encore faut-il que cette même direction soit elle-même irréprochable et exemplaire sur ce sujet !!!
Qu'est-ce qu'un vœu pieu si ceux-là même qui sont censés engendrer de meilleurs comportements ne les honorent pas d'abord eux-mêmes, n'en sont d'abord pas les meilleurs acteurs et les meilleurs exemples ?...

Est-ce favoriser le "travailler ensemble" quand des salariés de France Télévisions :

- ne sont même pas salués dans les couloirs ou à l'entrée par des membres de la direction ?
- poirotent pendant des heures chaque jour parce que leur direction a décidé d'externaliser leur travail ?
- ne sont pas ou trop peu reçus par leur DRH ? Ou quand ils le sont, doivent la fermer parce qu'ils sont considérés comme des privilégiés ?... ("Ne vous plaignez pas : vous avez un boulot, n'est-ce pas ?")
- sont balancés de RRH en RH, de RH en DRH et inversement, de site en site, de bureau en bureau, voire d'antenne en antenne, parce que chacun se renvoie la balle pour ne pas assumer des décisions ou gérer les dossiers PARCE QU'EN HAUT LIEU personne ne veut arbitrer et assumer des choix parfois compliqués ?
- ne reçoivent même pas de réponses de leur direction à leurs courriers ou à leurs mails quand ils postulent à une mobilité... ou à un PDV ?
- découvrent des nominations, des jeux de chaises musicales et des transfuges d'une caste de privilégiés en dehors de toutes les règles de procédure en la matière ?
- constatent des comportements de certains hauts dirigeants limite mafieux qui préfèrent confier des productions à des sociétés extérieures auxquelles ils sont liés (et pour certains, d'anciens salariés du groupe - un comble !) plutôt que des les faire réaliser en interne par des personnels qui n'attendent que cela ?
- ont vu partir nombre de hauts cadres avec des sommes hallucinantes (vive le PDV pour certains !); des sommes qui manqueront cruellement à la production ?
- ne voient jamais leur direction venir les visiter sur leur lieu de travail, ne serait-ce que pour échanger, s'intéresser, s'informer, découvrir le quotidien et les conditions de vie dans l'entreprise ?
- sont mis au placard ou laissés "à l'abandon" en terme de promotion et de gestion de carrière ?
- sont montés les uns contre les autres par des décisions d'encadrement destinées à diviser pour mieux régner !
- sont refusés d'intégrer l'entreprise alors qu'ils ont des années et des années de collaborations intermittentes, de piges et autres CDDs ?
- constatent que leurs hauts dirigeants, à l'image des politiques qui les ont choisis, ne rendent quasiment jamais de compte de leur gestion (souvent calamiteuse !) de l'entreprise ?
- découvrent les sommes faramineuses dépensées dans des cabinets conseils au lieu d'être investies en interne ?
- découvrent des collègues promus par l'encadrement et l'employeur pour d'autres motifs que le professionnalisme, les compétence et l'investissement dans l'entreprise ?
- découvrent qu'ils n'ont plus la confiance de leur direction quand cette dernière fait appel à des prestataires extérieurs ?
- découvrent des financements occultes avec l'argent du contribuable de la direction générale qui, après coup, demande aux salariés d'en régler la note ?...
- sont de plus en plus gérés comme des pions et de moins en moins comme des collaborateurs ?
-etc. - La liste est longue !

Alors, oui, le SNPCA-CGC partage le même point de vue que Michel Kops et son équipe : la qualité de vie au travail dans nos établissements (et pas qu'au sein du réseau ex-RFO !!!) s'est fortement dégradée ces dernières années.
Le SNPCA-CGC demande lui aussi que l'on se mobilise TOUS pour l'améliorer, à tous les échelons de l'entreprise, et sur tous les sites, sans distinctions de lieu, d'antenne, d'audience et de métiers. Les rapports de la santé au travail abondent en ce sens et les élus des instances en sont les premiers informés et les premiers lanceurs d'alerte ! Les arrêts maladie longue durée n'ont jamais été aussi nombreux au sein de France Télés. Les médecins du travail, les assistantes sociales ainsi que les organisations syndicales croulent sous les demandes d'aide de salariés en souffrance, en grande partie du fait d'une gestion des personnels... accadabrantesque !.

TOUT N'EST PAS NON PLUS DE LA FAUTE ET DU RESSORT DE NOS DIRECTIONS DANS CETTE DEGRADATION DU TRAVAIL ET DU VIVRE ENSEMBLE DANS NOTRE ENTREPRISE !
CHACUN d'entre nous a aussi une petite part de responsabilité quand il campe sur ses positions et refuse de faire un pas dans l'évolution de son poste, de son métier, de ses prérogatives, quand il prend des responsabilités en ayant oublié d'où il vient, quand il ne se préoccupe que de son petit confort personnel....

POUR AUTANT, le vivre ensemble et le travailler ensemble dans l'entreprise relèvent AVANT TOUT de l'employeur, de sa responsabilité, de son bon vouloir (ou pas !), de sa mobilisation (ou pas !) pour faire en sorte que chacun des salariés puisse se sentir bien dans son environnement professionnel et donne le meilleur de lui-même au service de la mission pour laquelle il est rétribué.
C'est donc bien pour cette raison que nombre de présents mardi n'ont pas pleinement compris ou souhaité partager l'appel du patron de France Ô et des stations ultramarines.

La grande majorité des salariés attend désormais des gestes forts des directions (dans leur ensemble !) pour qu'à leur exemple d'engagements pris et tenus, ils puissent à leur tour agir pour ce mieux vivre et ce mieux travailler ensemble.

Le SNPCA-CGC espère enfin que cet appel de la direction, fusse-t-elle locale, ne soit pas une manœuvre déguisée pour faire avaler aux salariés des décisions managériales à venir qui s'annoncent compliquées, tant la situation économique de l'entreprise est difficile.

Cet appel à la mobilisation de tous pour un meilleur vivre ensemble dans l'entreprise tombe à un moment particulier, à quelques semaines d'un changement complet de direction générale...
Le SNPCA-CGC espère de tout cœur que l'appel de la Direction Outre-mer 1ere et France Ô sera non seulement entendu MAIS AUSSI mis en œuvre dès le premier jour de la prise de fonction, en août prochain, de la toute nouvelle équipe dirigeante et pour l'ensemble des salariés du groupe France Télévisions.

En attendant, mesdames et messieurs de la direction.... AGISSEZ LES PREMIERS !!!


Paris, le 29 mai 2015.