Snpca-Cgc

vendredi 29 septembre 2017

JRI et MAGAZINES EN DANGER


Le service JRI de France Télévisions et ceux qui font appel à lui affrontent une politique de réduction d’ETP remettant en cause la production des magazines de l’Information et des Sports, entraînant par ailleurs de graves conséquences sociales, en particulier pour des CDD « historiques ».

De ce fait, les magazines de l’Information et des Sports se retrouvent privés d’équipes de tournage suffisantes pour fabriquer l’ensemble de leurs sujets et poussés malgré eux à faire appel à des prestataires extérieurs. Situation paradoxale où les productions en viennent à payer plus chers des professionnels moins qualifiés que les équipes de France Télévisions ayant une longue et fidèle expérience de leurs besoins spécifiques.
   
 Au nom de la recherche d’économies, la Direction Générale place les directions des magazines et des Sports dans une position budgétaire intenable doublée d’un dilemme déontologique : dilapider l’argent public dans des prestations privées couteuses. Au-delà du seul service JRI, cette politique de réduction d’ETP tous azimuts remet tout simplement en question le devenir de France Télévisions.
  
 La production télévisuelle demande un niveau de moyens en deçà duquel il n’est plus possible d’offrir à nos concitoyens une offre de programmes digne d’eux et tout particulièrement pour France Télévisions qui doit répondre à un cahier des charges.
   
 La fabrication des programmes constitue le cœur de métier de France Télévisions et doit être sanctuarisé au niveau de ses moyens. Des solutions doivent être rapidement trouvées pour assurer un fonctionnement digne du service JRI et ne pas remettre en cause à court terme l’existence même des magazines de l’Information et des Sports. Le recrutement des CDD historiques pourrait être une de ces solutions.
De nombreux postes ont été créés pour France Info : et le feuilleton Montpelliérain. Il serait incompréhensible que nos magazines soient mis en péril par la réduction à la hache de quelques ETP.

Dans tous les cas, une externalisation totale de la production des magazines constituerait un casus belli.


Paris, le 29 septembre 2017

Harmonisation salariale au sein de la Fabrication Siège



Harmonisation salariale au sein de la Fabrication Siège


Le 30 novembre 2016, la direction a signé avec le SNPCA-CGC un protocole valant levée du préavis de grève déposé par l’organisation syndicale.

Dans celui-ci, la direction s’engageait à étudier les niveaux de rémunération des tous les salariés de la fabrication siège et à revaloriser celle des salariés qui apparaitraient en situation de disparité salariale.

Ces études ont donné lieu à plusieurs rencontres avec les représentants du SNPCA-CGC et dernièrement, la direction a présenté les mesures qu’elle entendait mettre en œuvre avant la fin de l’année.
Celles-ci feront ou ont déjà fait l’objet d’une présentation dans les services.

Un budget spécifique a été prévu n’impactant en rien celui affecté aux mesures individuelles.

Ces mesures toucheront 60 collaborateurs sur 243, soit un quart des salariés concernés et pourront représenter pour certains, une augmentation salariale de 11,50% hors mesures individuelles avec un effet rétroactif au 1er janvier 2017*.


Paris, le 29 septembre 2017



*Les augmentations s’échelonnent de 0,4 à 11,5%

mercredi 27 septembre 2017

Déclaration préalable du SNPCA-CGC au CCE du 27 septembre 2017


Mme la Présidente,

- Suppression des Editions locales de France 3, 
- Fin des Cdds avec des conséquences désastreuses dans toutes les rédactions, à commencer par celle de France 2,
- La chaîne Franceinfo dans la désespérance, au bord du naufrage,
- La marche forcée vers la dématérialisation à tout va et ses conséquences tant pour les personnels administratifs dont vous supprimez le travail que pour tous les personnels qui, non contents de voir leur charge augmenter du fait des réductions d'effectifs vont devoir en plus faire de la comptabilité et différentes tâches administratives - dont du temps en mode ne pour accomplir et bien remplir les missions pour lesquelles ils sont rémunérés...
- Externalisation à tout va de certaines activités y compris d'information, de programmes...
- Suppression de magazines...
- Recours systématique à des "vedettes externes" au lieu de promouvoir des potentiels en interne,
- Enormissime loupé des programmes en faveur des victimes d'Irma..
- Une rentrée des programmes et de nouveaux rendez-vous sur nos antennes aux audiences plus que préoccupantes...
- Des finances qui sombrent,
- Un plan social qui ne dit pas son nom... avec la suppression de plus de 200 postes...

Un mois après la rentrée, ça chauffe en interne. La cocotte-minute sociale est au bord de l'implosion!
Où va-t-on, Mme la présidente ?
Où va France Télévisions ?

Alors, oui, tout n'est pas de votre faute : le double uppercut de la tutelle vous sonne tout autant qu'il nous assomme !

Mais au-delà des aberrations managériales du gouvernement, Il y a vos choix, votre ligne directrice, le cap que vous nous ordonnez avec les écueils que nous rencontrons parce que le bateau tangue.
La suppression des locales de France 3 par exemple !
Le maillage du territoire : c'est l'ADN de France Télévisions, c'est notre colonne vertébrale.
En nous enlevant des os, vous nous fragilisez, vous affaiblissez notre squelette au risque que le corps tout entier s'effondre.
Nous sommes la seule entreprise audiovisuelle à être présent sur TOUS LES territoires français, aussi bien ici en Métropole qu'Outremer. C'est notre force et notre raison d’être PARCE QUE NOUS SOMMES SERVICE PUBLIC, et vous voulez supprimer ce maillage ...
Quelle logique ? Quel objectif ? Quelle erreur surtout !!!

Franceinfo : c’était votre grand projet pour la rentrée 2016... Un projet à marche forcée.
Un an plus tard, les salariés de la chaîne se sentent complètement abandonnés. Un an plus tard... 12 mois...
Tout ça pour Ça ?
La seule motivation était-elle uniquement la couverture des dernières élections présidentielles et législatives ?!?...
Il y a des choses formidables qui ont été faites et réalisées avec Franceinfo:. Mais trop vite, et sans vision à long terme. Que fait-on de la chaîne aujourd'hui ?

Quant au pôle outremer, tant de choses à dire. François Marlin, le secrétaire de cette instance, vient de vous poser des questions. Nous nous associons complètement à ses demandes légitimes. On y reviendra lors du point consacré aux 1ere et à France Ô. Nous préférons garder la partie du liminaire sur ce point lorsque nous aborderons cette thématique en présence directeur du Pôle outremer Walles Kotra.

Mme La présidente, les réductions budgétaires n’expliquent pas tout. C’est quoi le cap aujourd’hui pour nous les salariés de France Télévisions ? Quelles sont les raisons d’espérer dans l’avenir et le développement de notre entreprise ?
Paris le 27 septembre 2017

mardi 19 septembre 2017

« Ensemble pour les Antilles »…


« Ensemble pour les Antilles »…
Les collaborateurs de France Ô remontés contre l'arbitraire de la Direction de France Télévisions !

Le SNPCA-CGC salue l’initiative de la Direction de France 2 de bouleverser ses programmes ce mardi soir 19 septembre afin de proposer aux téléspectateurs un concert caritatif en faveur des populations sinistrées de Saint-Martin et Saint-Barthélemy (et peut-être ce soir La Guadeloupe victime en ce moment-même du cyclone Maria) après le passage des ouragans dévastateurs survenus la semaine dernière. Un programme retransmis également sur Radio France.
"Le réseau Outre-mer 1ère sera naturellement à l’unisson de ce concert, avec notamment la diffusion de l’événement en différé sur les antennes de Guadeloupe 1ère, Guyane 1ère et Martinique 1ère", a fait savoir Mme Ernotte, présidente de France Télévisions. "TV5 Monde reprendra également sur ses antennes France – Belgique – Suisse - Amérique Latine et Etats-Unis ce programme exceptionnel afin de lui donner encore plus d’impact à l’international". Puis que "L’ensemble des réseaux sociaux de France Télévisions sera engagé très activement pour relayer ce grand appel aux dons et à la solidarité".
           
Sauf que, s’agissant d’une opération à destination de territoires ultramarins, les salariés de l’établissement de Malakoff se posent légitimement la question : « où est passé France Ô dans ce dispositif ? »
France Ô a pris ses responsabilités dès la fin du passage d’Irma en organisant dans des délais très brefs l’émission spéciale Solidarité Antilles qui s’est fait l’écho de "toutes les initiatives dans l’hexagone et en Outre-mer pour parer à l’urgence et préparer la reconstruction". Cette émission spéciale a été diffusée en direct sur France Ô, jeudi 14 septembre à 20h55 mais aussi sur les chaînes Outre-mer-1ère de Martinique 1ère, Guadeloupe 1ère, Guyane 1ère, Saint-Pierre et Miquelon 1ère, Polynésie 1ère, le même jour en soirée et le lendemain soir sur Réunion 1ère, Nouvelle-Calédonie 1ère, Mayotte 1ère, Wallis et Futuna 1ère. Une émission également relayée en direct sur les réseaux sociaux avec des animateurs dédiés pour réagir et répondre aux questions des internautes.
Un travail remarquable qui a réussi l’exploit de n’avoir aucun soutien de la direction de France Télévisions…
Le SNPCA-CGC pose donc les questions suivantes : Où est passée l’entreprise unique ? Où est passé la synergie du groupe que l’on nous vante tant à tous les étages ?
Et quand c’est le moment de le faire : la direction elle-même montre l’exemple (si nous pouvons dire !) en ne mettant pas en œuvre cette synergie, cette dynamique de groupe. Qui plus est en associant radio France qui crée une radio spéciale depuis Paris à destination des iles du nord… A quoi servent alors nos confrères de Radio Ô, de Radio Guadeloupe 1ere et Radio Martinique 1ere ?…
Que les choses soient claires : toute initiative pour venir en aide et soutenir les populations sinistrées d’Irma est la bienvenue. Il ne s’agit pour personne de contester l’initiative d’une soirée spéciale «Pour les Antilles » dont Stéphane Bern et Marie-Sophie Lacarrau auront la charge, entourés de nombreux artistes, chanteurs, sportifs ou encore de personnalités du monde de la culture et des médias afin de réaliser le meilleur appel aux dons possible, mais bien de rappeler que France Télévisions c’est certes France 2 mais particulièrement France Ô évidemment, s’agissant de ce phénomène climatique hors norme qui a frappé les Antilles avec une rare violence.

Pourquoi n’avoir pas créé une grande émission collective comprenant toutes les chaines du groupe, co-animée par des animateurs des chaines et de France Ô ? France Ô n’est-elle pas la chaine dédiée aux outre-mer, la chaine de la visibilité des outre-mer ici en métropole ?
Est-ce si honteux pour le groupe de faire référence à France Ô ??? Ou est-ce une manière de faire mourir cette chaine à petit feu pour mieux la supprimer le moment venu  ?...
C’est sans doute pour cela que l’on ne l’associe pas à cette émission spéciale de France 2 et que le groupe est resté quasi silencieux et muet quant à la promotion de l’émission spéciale que France Ô a organisé et animé jeudi dernier…
Comment la direction générale de France Télévisions peut-elle se plaindre des audiences insuffisantes de la chaine et ne pas la promouvoir, la mettre en avant quand l’actualité le permet, l’exige ?
Cette attitude de la direction de FTV est juste… inacceptable !!!
Cette émission spéciale était justement l’occasion de mettre en valeur la mission et le travail de France Ô aux yeux du grand public. C’était l’occasion de promouvoir l’antenne métropolitaine dédiée aux outre-mer, de faire de la publicité à une chaine qui peine. C’était vraiment le moment de faire « entreprise collective », de vivre « entreprise unique », d’afficher « entreprise unique » !
Au lieu de cela, la direction du groupe monte une fois de plus les salariés de chaque antenne les uns contre les autres. Quelle belle politique managériale ! Quelle erreur, quel rendez-vous manqué…
Ce n’était pourtant pas compliqué d’y penser et d’éviter de froisser ces femmes et ces hommes qui bossent au quotidien pour France Ô et ressentent, une fois encore, un sentiment de mise à part.

En attendant les réponses de la Direction de FTV sur ce sujet, les salariés de l’établissement de Malakoff souhaitent plein succès à l’émission spéciale « Ensemble pour les Antilles » !...
 Paris, le 19 septembre 2017

Le 21 septembre en Nouvelle Calédonie, agissez ! Votez pour la CFE CGC


Le 21 septembre agissez !
Votez pour la CFE CGC

·       Les candidats CFE-CGC qui se présentent à ce scrutin sont comme vous, PTA, journalistes, des salariés de l’entreprise, attachés à son bon fonctionnement.

La CGC NC 1ère depuis de nombreuses années s’applique à défendre :
L’égalité de traitement entre les salariés de FTV et ceux de NC 1ére 
·       La mutuelle Audiens reste toujours facultative chez nous. Aujourd’hui de nombreux agents ignorent encore les nombreux avantages de cette protection pour eux même et leur famille.

·       La prévoyance décès, qui garantit l’avenir financier de l’entourage en cas de décès d’un agent
n’était pas proposée aux salariés de NC 1ére, la CGC s’est mobilisée aussi bien à Paris qu’à Nouméa pour que cette protection soit assurée à tout le personnel de NC 1ére.

La production en interne
·       La CGC s’est toujours mobilisée pour favoriser la production en interne à l’heure de l’externalisation généralisée. Faute d’élus CGC dans l’actuel comité d’établissement pour porter le projet, la commission Production a cessé d’exister. Ce projet, avec nos futurs élus, se doit de renaitre et de réussir à mobiliser l’ensemble des agents dans un projet réaliste pouvant faire tomber les derniers remparts.

Le virage numérique
·       La CGC a, avec acharnement dénoncé la médiocrité du projet proposé aux élus. Résultat, ce virage numérique repose sur la bonne volonté de quelques agents de la rédaction.
·       Pour la CGC ce projet se doit d’être réfléchi et expliqué concrètement. Sans l’adhésion des salariés ce projet ambitieux et nécessaire est voué à l’échec.

La valorisation des talents en interne
·       La CGC a toujours soutenu que la production en interne doit faire appel aux talents au sein de l’établissement. De nombreux projets, porteurs d’innovations et collant au plus près de la réalité calédonienne présentés par des salariés n’ont jamais trouvé une oreille attentive.
·       Valoriser ces talents en leur permettant de mettre en production leurs projets serait pour la CGC un gage de cohérence et de valorisation des nos équipes.
·        
Une ligne éditoriale cohérente et ambitieuse
·       Pour la CGC le manque de projet éditorial clair et ambitieux provoque le désarroi et la démobilisation du personnel dans son ensemble.
·       La CGC a dénoncé le manque d’ambition et la gestion désastreuse des ressources humaines. Résultat : absentéisme chronique, absence de motivation et ligne éditoriale indigente.
·       La CGC fera tout pour faire bouger les lignes afin que la rédaction retrouve enfin un encadrement porteur de projet, digne d’elle et de notre mission de service public.
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Le 21 septembre votre vote peut changer la donne.
Il ne tient qu’à vous que les lignes bougent...