Snpca-Cgc

mardi 29 mai 2018

Thé ou Café : France Télévisions l'amie des petits déjeuners ?

La pétition lancée pour réclamer le maintien de l'émission en début de mois qui recueillait la signatures de milliers de téléspectateurs dont déjà plus d’une centaine d’artistes, écrivains et personnalités du monde de la Culture mobilisés pour soutenir l’émission n’aura pas fait infléchir la Direction.
Thé ou Café l’une des dernières des toutes dernières émissions à être fabriquée en interne va s’arrêter en fin d'année après vingt ans d’existence sur un simple claquement de doigt.
 
Quid des salariés qui travaillent pour sur l’émission animée par Catherine Ceylac ?  

Avec une telle annonce, l'équipe qui s’est prise un coup de massue sur la tête - 9 CDI dont 5 journalistes affectés à cette émission sans compter les intermittents qui interviennent régulièrement -  est dans le flou le plus total.
Quelles propositions « acceptables » vont leur être faites ?
La CGC  qui dénonce depuis bien longtemps dénonce l’arbitraire qui règne à France Télévisions et le mépris des salariés qui s’en suit, bien évidemment aux côté des collaborateurs de Thé ou Café, mettra tout en œuvre pour que ces derniers ne soient traités comme des mouchoirs jetables comme c’est devenu la règle à France Télévisions.

mercredi 23 mai 2018

Une campagne de Presse pour faire tanguer les salariés de France Télévisions



Le SNPCA-CGC observe ces derniers jours un déchainement médiatique autour de France Télévisions. Chaque quotidien ou magazine y va de ses plans sur la comète audiovisuelle accusée de manque de digital pour les moins de 50 ans.
 
Chaque publication propose au lecteur ébahi diverses révélations secrètes sur des chantiers gouvernementaux officiels tels que « CAP 2022 » ou sur des réunions entre tel ministre et tel dirigeant de l’audiovisuel ou sur des rencontres officieuses et croustillantes entre tel député LREM expert audiovisuel et tel ancien patron de groupe médiatique.

A qui profitent ces soi-disant fuites ? Qui les organise et dans quel but ?

Tous ces articles ont en commun de présenter France Télévisions comme un « mammouth à dégraisser » (c’est l’expression employée par le Parisien).

Au-delà des projections sur l’avenir de France Télévisions proposées par les différents organes de Presse, tous distillent une lourdeur pléthorique de ses effectifs, oubliant de préciser que la Télévision publique vivait bien auparavant avec une entreprise par chaîne.
Le SNPCA-CGC n’oublie pas l’expérience d’autres services publics regroupés dans le passé  en groupes « euroconcurrentiels » pour être après coup dépecés en petites unités ouvertes à la sous-traitance privée.

L’un des derniers exemples de cette logique à France Télévisions est l’appel au privé pour les séquences du Tour de France gérés depuis toujours par la Vidéo Mobile Actualité de l’entreprise. Cela au prétexte habituel que le privé couterait moins cher pour ces prestations. Aucun salarié de France Télévisions n’est dupe  de ce mensonge éhonté.

Quant au haro sur France Ô (et par conséquent au site de Malakoff !), c’est une attaque facile contre le petit poucet de France Télévisions et ses 24 millions d’euros de fonctionnement (sur un budget total de quasi 3 milliards d’euros !) – un budget partagé entre FÔ et le service et la diffusion d’une partie des 9 chaines 1eres !

Au-delà des conséquences sur l’emploi, ce serait surtout l’occasion de laisser la place sur le canal 19 à un nouveau conçurent direct de FTV !...

Le SNPCA-CGC compte bien combattre sans merci la collusion de certaines sphères du service public et de l’Etat avec le privé.
Paris, le 23 mai 2018


jeudi 17 mai 2018

Nomination de Daniel Grillon (franceinfo :) : Directeur des contenus pour le pôle Outre-mer !

Voici ce le communiqué de France Télés que les salariés de France Ô Malakoff  vont découvrir demain [l’annonce a visiblement déjà été faite au Siège de France Télévisions]
Nomination à la direction de France Ô.
Sur proposition de Walles Kotra, directeur exécutif de l’Outre-mer de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci nomme :

Daniel Grillon Directeur des contenus pour le pôle outremer.

Beaucoup se souviennent encore de l’article publié le 8 novembre 2016 sur le blog CGC Média intitulé « France info : " vives tensions au sein de la chaîne confidentielle d’info sur fond de burn-out généralisé » (* extrait fin de post) qui fait - hasard (ou pas) des calendriers – écho à l’article de l’Opinion de ce jour signé Cyril Lacarrière « «Grosse fatigue» à Franceinfo: » et qui débute ainsi : « Effectifs éreintés, audience pâlichonne, manque de réactivité… La chaîne télé d’info en continu se cherche encore un avenir, presque deux ans après son lancement ».
Il est en effet « il est assez aisé d’imaginer les tensions » des salariés de France Ô qui vont apprendre que c’est avec une insistance non dissimulée émanant de la présidence que l'éviction de franceinfo : (qui en ravit plus d’un évidemment) fâche au plus haut point les collaborateurs ultramarins qui en, ont plus que marre de l’attitude de cette direction qui les méprise.
C'est au moins la 4ème personne récemment que la direction de FTV refourgue à Malakoff et au pôle Outre-mer…Après le chef de centre, après le chef de la technique (dont le départ du Siège a été "fêté" comme il se doit par ses collègues qui ont sabré le champagne !), un responsable à la palette et cette semaine l'annonce de l'arrivée du directeur régional de La Réunion débarquée de Réunion 1ère, les salariés de France Ô ont un peu l’impression de faire office d’usine de reclassement ! 

Il n'est pas inutile de préciser que le poste de Directeur des contenus pour Malakoff  est un poste hautement stratégique puisqu'au-dessus de France Ô et des Premières...comment imaginer y parachuter quelqu'un qui divise autant ? 

Ce n'est plus une couleuvre qu'on nous demande d'avaler, disent certains, c'est un boa constrictor! 

(*) Extrait:

" France info : " vives tensions au sein de la chaîne confidentielle d’info sur fond de burn-out généralisé.


Malgré l’engagement sans faille et l’implication de toutes celles et ceux qui ont participé, en urgence, au lancement de la chaine du canal 27 de la TNT, l’ambiance est à mille lieues de la convivialité et au travail d’équipe que s’évertuent à décrire faussement les responsables à France Télévisions…

En réalité nombreux sont les salariés déjà au bord du burn-ourt et/ou de l’épuisement. Pour une majorité d’entre eux, ça allait bien au départ mais les  amplitudes horaires ne respectant toujours pas les dispositions de l’accord collectif lorsque ce n’est tout simplement pas le Code du travail, la grogne se généralise…Dans les faits, Daniel Grillon, l’homme que Germain Dagognet a nommé Rédacteur en chef senior à « France info : » focalise une grande partie du ras-le-bol.

Celui qui est resté très peu de temps à France 3 Provence-Alpes-Cote D'Azur  – un an à peine (2008-2009) avant d’être remercié – au poste de « Directeur Régional F3 Méditerranée » selon son CV après avoir précédemment occupé les fonctions de  Rédacteur en Chef sur LCI, est en effet adepte des cadences infernales. 

Certes il fait partie de l’équipe qui a œuvré pour la création de LCI dès 1994...mais ses méthodes de managements assez rudes ont visiblement laissé des souvenirs douloureux…Celles et ceux qui l'ont côtoyé, en apprenant son arrivée à « France info : » ont appelé certains des collègues qu’ils connaissaient sur place : « On vous souhaite bonne chance et bon courage » !

Il peut faire 7h00-21h00 tous les jours et imagine de ceux avec qui il travaille la même vision des choses sur l’air de « marche ou crève » ! Cela deviendrait presque un principe au quotidien sur « France info : ».


Daniel Grillon n'écoute personne…lui seul a raison. Au prétexte d'une  veille expérience sur LCI, il sait mieux que tout le monde ce qui va ou ne va pas, à l'antenne quand il n’étouffe pas les initiatives...Dès lors, il est assez aisé d’imaginer les tensions.


Aujourd’hui, il cornaque tous les rédacteurs en chefs de la chaîne d’info. Il aurait sûrement préféré la fonction de directeur adjoint mais visiblement Germain Dagognet et Stéphane Dubun ont vu la chose autrement.…
Question sabler le champagne au Siège, les salariés de franceinfo : qui lui proposaient des sujets sur les Outremer et à qui il était répondu : on s'en fout de ces gens-là…on fait de même...ne seront pas les seul c'est sûr !!!
Les propos de Grillon souvent déplacés en ont bien entendu choqués plus d’un… Et il part coordonner les Outre-mer promu par la direction. Inutile de dire combien la grogne enfle et qu’ils ils sont largement majoritaires ceux qui  en ont plus que ras le bol de servir de poubelle de recyclage des "cas désespérés et désespérants" et qui n’hésitent pas à le dire.

vendredi 4 mai 2018

80 jours en guise de remerciement pour tant d’années ! Merci FTV !

Le SNPCA-CGC alerte la Direction des Ressources Humaines qui a décidé de changer unilatéralement les règles de collaboration concernant ses personnels non permanents. Alors que depuis plusieurs années, elle a tenté de réduire son vivier et a favorisé l’emploi exclusif de nombreux intermittents, cachetiers, pigistes; depuis janvier 2018, elle bride les compteurs. Et pas qu’un peu ! 80 jours de travail et pas plus.

Le compte à rebours a commencé ! Aujourd'hui les salariés non permanents historiques (collaborateurs réguliers) sont planifiés à minima et subissent une très forte baisse de leur rémunération alors que pour combler la charge de travail des services, l’entreprise recrute dans l’urgence de nombreux nouveaux collaborateurs.

Le SNPCA-CGC tient à dénoncer le double langage de la Direction. Interrogé par les élus CGC au CCE, le DGARH, Arnaud Lesaunier a précisé qu’il ne s’agissait pas d’un plafond mais d’un seuil, mais concrètement, au-delà des 80 jours, le logiciel « Papyrhus » interdit d’établir un nouveau contrat. Pour dépasser ce seuil, seul un petit nombre des personnels de la DRH peut délivrer une dérogation. (Les responsables de services doivent pour chaque nouveau contrat faire une demande motivée de leurs besoins particuliers et obtenir un accord). Autant dire que les choses se font à la tête du client et pas sur des critères professionnels.

Cette situation a généré un stress injustifié pour certains professionnels: réalisateurs, chroniqueurs, monteurs, OPS, OPV, aux Sports, à la Rédaction ou dans d’autres secteurs de l’entreprise. Et ce n’est que le début ! Nous sommes tous concernés, les personnels ayant été récemment encouragés à prendre leurs congés.
Dans ce contexte, il est particulièrement choquant de voir la Direction exiger des « CV réactualisés » à des collaborateurs historiques. Cela constitue une remise en cause arbitraire et humainement déstabilisante dans la relation établie entre l’entreprise et ces professionnels Dans pratiquement toutes les réunions d’instances, on ne cesse de nous affirmer vouloir développer la production interne. La mise au ban de collaborateurs qui ont contribué depuis des années à enrichir avec talent le contenu de nos antennes contredit cette promesse réitérée.

Au nom de la parole donnée, nous demandons à la Direction de renoncer à cette pénalisation de collaborateurs qui ont tant donné à l’entreprise. Par ailleurs, la remise en cause des 140 jours pour l’ensemble des intermittents ne peut légalement s’appliquer hors accord conventionnel. La mise en application immédiate et sans concertation de ces mesures ne saurait exonérer la direction de ses précédents engagements et de ses devoirs. Dans le déroulement conventionnel du dialogue social, le SNPCA-CGC rappelle que la loi n’est jamais rétroactive.


Paris, le 4 mai 2018