Snpca-Cgc

lundi 30 novembre 2015

COMPTE RENDU DU COMITÉ D’ÉTABLISSEMENT SIÈGE DES 24 et 25 NOVEMBRE 2015



Problèmes avec les nouvelles caméras

De nombreux utilisateurs des nouvelles caméras de reportage (700 caméras achetées par FTV) ont constaté un certain nombre de graves dysfonctionnements :
- Viseurs inadaptés (caméras semi-professionnelles équipées de viseurs grand public)

- Difficulté pour faire le point
- Problèmes de mémoire
- Problèmes avec les batteries
- Caméras très complexes à paramétrer
- un seul technicien à FTV habilité pour la maintenance

Certains JRIs  ont constaté des dysfonctionnements.
Les élus demandent que ce problème de nouvelles caméras fasse l'objet d'un point au prochain CE.

Projet de renouvellement des régies de Malakoff :

Ce point a débuté par une restitution synthétique des conclusions de l’expertise réalisée par le cabinet CEDAET et mandatée par les représentants du personnel du CHSCT de FTV Malakoff.

Le centre de diffusion sera composé de :
-     3 régies : 2 régie de diffusion des chaines dites actives et  1 régie « spare » de secours qui sera également utilisée pour les formations, la réalisation de tests et la gestion des cas particuliers.
-        1 régie pour le Nodal
-        2 bureaux de Chefs de Chaines
-        1 bureau de responsable de régie
-        1 plateau de continuité d'antenne
-        1 salle de repos/cuisine

Concernant les volets organisationnel et spatial

Le choix de la direction de réunir deux chargés d’exploitation antenne par régie de diffusion  et au Nodal, va à l’encontre des préconisations de l’expertise et de l’avis des premiers concernés, les salariés.
La direction dit assumer son choix en affirmant que cela n’aura pas d’impact sur l’emploi.
Les représentants du personnel rappellent à la direction que si elle assume ces choix organisationnels, elle devra assurer ses obligations de résultats en matière de prévention des risques professionnels pour les salariés concernés, et assumer également les risques opérationnels liés à ces choix organisationnels.
Les chefs de chaines et les responsables de régies seront au cœur des régies.
Les travaux se feront finalement en 2 étapes plutôt qu’en 4 comme annoncé initialement:

-        Étape 1 : prévue de juillet à octobre 2016 : installation des régies en lieu et place de la salle technique (ex-archive, diff1, détection, acquisition), installation des bureaux des chefs de chaines et du responsable de régie, déploiement des formations, installation provisoire d’une régie de secours dans un bureau affecté à cet effet. Durant cette première étape, deux régies de diffusion actuelles (régie 3 et régie 4 -secours actuelle-) seront exploitées avec chacune un seul chargé d’exploitation. La première régie sera chargée de la diffusion de 4 départs actifs et la seconde 3 départs actifs. Durant cette étape, les contributions seront migrées au Nodal. Le plan des formations reste à affiner et elles dureront environ 2 mois. Plusieurs pistes sont prévues pour le renfort comme par exemple la constitution d’une 8ème brigade avec les collègues des stations Outre-Mer.

-      Étape 2 : prévue jusqu'à fin Juin 2017 : mise en exploitation des nouvelles régies de diffusion (qui assureront aussi les fonctionnalités de la régie secours durant l’étape 2), installation des chefs de chaines et du responsable de régie dans leurs bureaux, démarrage des travaux pour l’installation de la régie « spare », du nodal, du studio de continuité et de l’espace de détente.

Concernant le volet technique

Compte tenu  que les appels d’offres dits « compétitifs » sont toujours en cours, la direction n’est pas en mesure de fournir des informations précises concernant les outils d’exploitation (automation, équipements, …).
La direction confirme également que techniquement, à terme, des échanges de fichiers pourront être effectués entre le centre de diffusion de Malakoff et les CDE (siège et Varet). Elle confirme dans le même temps que le centre de diffusion Malakoff ne sera pas le centre secours des CDE car les deux sites (siège et Varet) sont conçus pour que chacun des deux sites soit le secours de l’autre.
Par conséquent, le centre de diffusion Malakoff n’a pas de secours
Il devra être compatible HD après les travaux.
Il devra également être compatible avec les évolutions futures et les CDE (pour les échanges fichiers notamment), mais la direction confirme qu’il n’y pas de lien entre les outils techniques du centre de diffusion de Malakoff et les CDE. Il faudra s’attendre à des problèmes de compatibilités et à des bugs…
L’une des problématiques qui persistent est celle de l’audio. Les régies nouvelles seront multidiffusion et la gestion de plusieurs directs qui seront gérés par deux chargés d’exploitation posera problème. En effet, les bulles qui seront traitées acoustiquement risquent de ne pas être adaptées pour surveiller un direct de plusieurs heures. Quant à la solution proposée par la direction à savoir l’utilisation de casques audio, elle comporte plusieurs problèmes. Au-delà des questions d’hygiène, elle met en péril l’organisation en isolant le chargé d’exploitation antenne du reste de l’équipe (réseau d’ordre, consignes des chefs de chaines, des responsables de régies, des stations d’Outre-mer, téléphone…).
Par ailleurs, Chaque régie sera finalement composée de deux mélangeurs.
Les régies sont prévues pour diffuser 6 chaines premières + France O, et pourra en diffuser plus si besoin.

Concernant le plateau de continuité :

Les chargés d’exploitation antenne seront en charge de cette régie, en cas de prise d’antenne évènementielle rapide. Un chargé d’exploitation ou un OPS sera en renfort au cas par cas.
Pendant la durée des travaux : un responsable de régie et un technicien de maintenance seront détachés pour assurer le suivi des travaux.
Il n’est pas prévu de renfort pour les chargés d’exploitation, sauf pendant les formations, pour des évènements sportifs et politiques, à voir au cas par cas.

Enfin, un éventuel délit d’entrave est à l’étude concernant ce projet.

Les services qui seront impactés par ce projet, tel que la gestion des supports et autres, feront l’objet d’une information/consultation des instances représentatives du personnel.
Vos élus CE CFDT, CGC, SNJ y veilleront.


Point sur la web radio

Résolution sur les régies de Malakoff et web radio :

« Les élus du CE Siège mandatent le secrétaire du Comité d’Établissement Siège pour se rapprocher de l’Inspecteur du Travail de Malakoff afin de vérifier les conditions légales de déploiement des régies de diffusion et de production de Malakoff sans avoir recueilli au préalable l’avis des représentants du personnel du CE Siège ainsi que pour le déploiement de la Web radio sur le même site de Malakoff, toujours en l’absence d’information/consultation des représentants des salariés du CE Siège. »


Dépassement de la durée hebdomadaire du travail concernant les collaborateurs participant à l'opération DAKAR 2016

L'organisateur de l'opération DAKAR est A.S.O (tour de France, Paris-Roubaix, la flèche Wallonne ...) Les élus demandent que le choix des personnes participant à ce genre d'événement ne se fasse pas selon si elles sont au décompte horaire ou au forfait jour.

Vote des élus:
3 contre
6 abstentions
10 pour

Adoption du nouveau règlement intérieur du CE siège

La direction n'avait aucune opposition à formuler contre le nouveau règlement intérieur.
La Cgt conteste le principe qu'il y ait appel à candidature auprès des salariés pour le choix des membres des différentes commissions alors qu’elle est convaincue, concernant les Assises de l’Entreprise, que « nombre de salariés ont des idées utiles au développement de l'entreprise.
 »
Elle conteste également le point 2.9 :
 "Le comité peut recourir à la présence d'un expert salarié pour tout point porté à l'ordre du jour après concertation avec secrétaire et accord préalable du président ou vote à la majorité simple lors de la séance ".

Le règlement intérieur est adopté à l'issue du vote des élus.
10 contre
11 pour
Le président n'a pas participé au vote.
 
Constitution des commissions Handicap, Nouvelles technologies et numérique, Lutte contre les discriminations et commissions des marchés.
  
COMMISSION « HANDICAP »
Présidée par Nicole Perrot
Membres : Fabienne AMIACH, Florence BATAILLE, Dominique BEAU, Majid BENSMAIL, Patrick BLANC, Michèle CAHIN, Sophie LE BRIS, Boris MUFFOLINI, Antonio OLIVEIRA, Mary REGIS, Rose-Marie RAVENET.

COMMISSION « TECHNOLOGIE ET NUMÉRIQUE »

Présidée par Freddy Bertin
Membres : Falila GBADAMASSI, Philippe GOLDMANN, Thierry HAY, Marie KAISER, Eve-Marie LIBERMAN, Alexandre MARIONNEAU, Georges OGER, Jean QUINTARD, Philippe ROUSSEAU, Clarisse ROUSSEAU, Elianne SABATE.

COMMISSION « LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS »

Présidée par Didier Reutenauer
Membres : Boumedienne ABDERRAHMANE, Marion AMIEL, Pierre ARROUA, Nora BOUBETRA, Soraya BOUDJEMAA, Edith CAZANOVA, Dhalila DRICI, Michela LAW, Frédérico NICOTRA, Véronique PAILLE-VECCHIA, Guy SZAKOLCZAI.

COMMISSION DES MARCHÉS
Présidée par Salim LARFA
Membres : Nicole PERROT, Karine SIGAUD-ZABULON, Deux postes à pourvoir: Un réservé à Force Ouvrière, Un réservé à la Cgt; les noms n'ont toujours pas été communiqués.

Projet de plan de formation 2016

La commission emploi/formation a remis ses conclusions sur le projet de plan de formation 2016 :

- plan complexe et peu lisible (6 grands axes, 18 grands projets et 3 volets principaux).
- difficile de se faire une idée claire sur ce plan de formation.
- décalage entre les remontées de besoin de formations et la présentation du plan de formation.
- questions des salariés : à qui s'adresser pour une demande de formation ?
- méconnaissance des salariés quant au fonctionnement de mon Kiosque.

Vote à l'unanimité de la résolution suivante :
"Suite au débat et au rapport de la commission emploi/formation, les élus du CE siège ne peuvent que prendre acte du projet de plan de formation 2016".
Consultation sur le bilan logement

Le bilan logement de l’année 2014 est marqué par l’arrivée en milieu d’année du logiciel « log&moi » fourni par le collecteur Procilia nouveau partenaire de FTV en 2014 et choisi pour la prestation de son logiciel de demande de logement.

Les salariés peuvent trouver les informations sur Monespace et instruire directement leurs dossiers de demande de location sur « log et moi ». La demande est validée par la RH puis par le service logement.
A noter que les critères de sélection dépendent ensuite du bailleur social.
 
 Il nous parait important que la direction informe et communique mieux auprès des salariés sur les points suivants :

1° Pour la location :

-  l’utilisation et la convivialité du logiciel,
- l’importance de la confidentialité, sécurité des données et documents confidentiels.
- la compréhension de notions complexes : obtention du numéro unique à la mairie,
   DALO, règles du logement social.

En janvier 2016, une nouvelle version du logiciel « log & moi » doit améliorer son utilisation: nous souhaitons une notice d'utilisation et une présentation de la version lors de la prochaine réunion de la commission logement.

2° Pour l’achat :
Le prêt 1% logement :
Explication des démarches à faire pour obtenir le prêt (contact…), les critères pour être éligible au 1% logement avant d’appeler le collecteur Dpe ; apport personnel, impôt…)

3° Aide au financement :
Rappeler la possibilité d’obtenir les conseils / l’aide d’un courtier.

Travaux :
Explication des démarches à faire pour obtenir :
- le prêt (contact…),
- les critères d’éligibilité au prêt travaux avant d’appeler le collecteur (type de travaux…)

Les assistantes sociales sont très sollicitées par les salariés au sujet de leur demande de logement : pour des situations d’urgence mais également pour aider les salariés à remplir le formulaire  « log & moi ».
La commission attire l’attention sur  l’importance des relations humaines, et s’interroge sur les moyens du service logement.
Christine Lanfeuille est la référente du service logement sous la direction de la DDSQVT.
En cas de congés ou absence, son remplacement nous parait nécessaire.
Il est à noter que les critères d’attribution sont ceux des bailleurs-sociaux sans réappropriation.

Le dialogue entre les salariés et l’entreprise semble se compliquer.
- Quels sont les priorités, les critères d’urgences ?
- Quelle procédure et interlocuteur pour dialoguer avec l’entreprise (RH -DDSQVT)?
- Avoir un mode opératoire pour la compréhension et l’orientation du salarié.

La commission logement apprécierait que soit développées des prestations annexes aux logements sociaux afin de donner à chacun des moyens lui facilitant l’accession au logement, facteur essentiel de bien-être.

Consultation sur le rapport égalité professionnelle hommes-femmes 

Après étude de la synthèse issue du travail de la commission égalité professionnelle hommes-femmes, les élus du Comité d’établissement, les élus du CE Siège votent à l'unanimité de la résolution suivante:

Les élus du Comité d’établissement constatent une légère inflexion en termes d’égalité professionnelle mais cela reste encore très insuffisant car beaucoup de points restent à améliorer :

-        Féminiser ou masculiniser certains métiers.
-        Se questionner sur la politique de recrutement hommes/femmes.
-        Faire des focus pour comprendre où sont orientées les femmes après leurs études et comment elles peuvent évoluer dans l’entreprise par le biais de la formation.
-        Favoriser l’accès à l’encadrement pour les femmes PTA et journalistes, lorsque leur parcours dans l’entreprise le permet, notamment par l’âge et l’ancienneté.
-        Continuer de réduire les écarts de rémunération hommes-femmes et hommes-hommes et femmes-femmes. Pour qu’à compétences égales, âge égal, ancienneté égale, les salaires soient justes.
-        Continuer de réduire les écarts entre les salaires maximum, essentiellement masculins et les salaires minimum, surtout féminins.
-        Reconnaître l’ancienneté pour les femmes et les hommes pour progresser dans la carrière.
-        Suivre la progression de carrière des femmes.
-        Être vigilant sur le salaire d’embauche des femmes et des hommes.
-        Être vigilant sur la précarité du travail des femmes (temps partiels).
-        Améliorer les conditions de travail des femmes et des hommes.

Comme le préconise la commission, l’égalité professionnelle hommes-femmes doit être considérée par la direction de France Télévisions au même titre que tous les projets stratégiques.

En conséquence, les élus du Comité d’établissement demandent que malgré la suppression du rapport égalité hommes femmes suite au vote de la loi Rebsamen (juin 2014), la direction s’engage par une déclaration écrite ferme pour montrer sa volonté en matière d’égalité professionnelle et ce, en maintenant un rapport d’égalité professionnelle hommes femmes précis et détaillé et en y apportant les améliorations demandées par les membres de la commission.

Information sur le bilan social 2014

La direction considère que ce point a été traité car mis plusieurs fois à l’ordre du jour du CE, ce que les élus contestent.

Information sur le projet d’évolution de la direction des achats hors programmes

La Direction met en avant le renforcement du cadre réglementaire (en 2005 ! et en janvier 2016) pour justifier son projet d’évolution avec le rattachement hiérarchique de l’activité juridique commande publique à la Direction des achats et la création de trois postes de rédacteurs de marchés.

NB. Les salariés relevant du collège 1 CE vont être amenés à voter à nouveau pour le membre titulaire  CE 1 pour le deuxième tour courant janvier suite à l’annulation du scrutin par la Justice.

mercredi 18 novembre 2015

Nouvelles caméras à France Télévisions, c'est flou...les commanditaires dans le viseur.

A peine en service et déjà tout un tas de problèmes :

Viseurs inadaptés, arrêts impromptus, redémarrages impossibles, images floues, cartes mémoires qui ne supportent pas l'accumulation de clips (Plus on enregistre de clips différents, plus la capacité d'enregistrement... chute) températures de couleurs chaotiques, son inconstant, batteries qui ne tiennent pas la charge, mises en maintenance après quelques jours seulement de fonctionnement, etc…

Tout cela fait un peu beaucoup pour quelques jours d’exploitation. D’où la question: Qui  a pris la décision à la direction de France Télévisions de pourvoir l’ensemble des rédactions de France Télévisions, en métropole comme outremer, de caméras aussi problématiques en tournage qu’inadaptées aux besoins des JRI, des tournages des reportages ?
Un « petit marché » - 700 caméras Sony “200” et “400” achetées juste quelques millions d’euros…juste de l’argent public quoi !
- Des caméras qui piquentl vers l’avant et vers le bas…
- Des caméras où il n’y a plus de moniteur externe (comme sur les « pana »)….un moniteur indispensable aux OPS, aux rédacteurs, aux JRIs eux-mêmes pour filmer dans des conditions particulières (par dessus, par dessous, etc.)
- Des caméras où il faut faire la balance des blancs... à chaque changement de filtre !
- Des caméras avec un viseur aux informations particulièrement ardues...
- Des caméras si compliquées qu’il faut recourir à de multiples programmations pour les faire fonctionner...
 Des caméras si complexes qu’elles en sont difficilement paramétrables par des JRI occasionnels, pigistes, etc.

Malgré toutes les recommandations des JRI qui ont été amenés à travailler sur le choix des nouvelles caméras, la direction a fait un choix problématique : celui de caméras qui ne répondent pas ou alors trop mal aux besoins de celles et ceux qui les utilisent au quotidien.

Le modèle “400” (autrement dit : la grosse caméra !) est reconnu par la profession comme étant un modèle destiné aux tournages institutionnels... Pas pour le reportage ! “La 400 est une sorte d’ersatz, de "Canada dry" de la caméra d’actu.
Les modèles pros Sony ont pour référence “500” avec des viseurs pros et un moniteur externe ! Pour l’anecdote, ces derniers équipent les JRI des chaînes concurrentes !

Au plan purement technique : ces caméras sont équipées de capteur CMOS alors que les modèles pros Sony possèdent des “tri-cdd” (un technologie différente). Elles sont équipées d’un viseur adapté et d’un moniteur externe !!!

Lors du passage en HD, les viseurs “mou” actuels seront encore moins adaptés à la mise au point. D’autant moins que les “400”  ne sont pas équipées d’un vrai viseur, mais d’un simple LCD... “Faire le point avec ces viseurs sera encore plus compliqué !” 
Réponse de la direction technique : “faites le point avec le picking !” Autrement dit, faire le point sur du rouge ou du blanc. Hallucinant !

Au plan maintenance: un seul technicien au siège est apte à intervenir pour les réparer... Surréaliste !

Beaucoup de cars-régie ne sont pas équipés de lecteurs SxS pour lire les cartes Sony... La caméra de reportage devient un VTR et ne sert plus à tourner !!!!! Presque une aberration en ces temps d’actualité exceptionnels.

La plupart des JRI de France Télévisions se réjouissaient de l’arrivée des nouvelles caméras de reportage (des caméras identiques dans toutes les rédactions, du matériel neuf, plus performant...). La déception après les premières semaines d’utilisation au Siège et à Malakoff n’en est que plus grande. Pire, la colère gronde parmi les utilisateurs : “Il faut vraiment ne jamais avoir été travailler sur le terrain pour avoir choisi de telles caméras”... dixit de nombreux collègues !

Alors, choix comptable ? Choix au rabais ? (le viseur pro est annoncé au prix de 7.000 euros pièce / le même prix que la caméra ) Choix “convenu” ? (A nouveau Sony comme pour le “fameux” CDE (*)  qui n’en finit pas de ne pas voir le jour ! Un hasard…il n’y a pas de lien tout de même ?! 


Le SNPCA-CGC exige toute la lumière sur l’achat de ces caméras, sur le montage du dossier d’achat, sur le marché public qui lui est associé et sur la décision finale...
Quel coût exact ? Quel recours possible auprès de ce fournisseur pour l’obliger à faire de grosses ristournes, vu l’ampleur de la commande, pour être équipé de modèles et de viseurs plus performants, plus professionnels ?...

Il s’agit JUSTE pour les journalistes de cette entreprise d’assurer au mieux la mission de service public d’information qui est la leur avec du matériel adapté et performant, gage de qualité et de professionnalisme, des critères fondamentaux pour assurer AUSSI et SURTOUT de bonnes audiences dans le cadre des diverses éditions d’information.

(*) CDE – Centre de Diffusion et d’Échange... un projet Sony qui date de 2009 et dont la direction technique, lors du Comité d’établissement Siège en octobre dernier, a reconnu qu’il ne devrait pas fonctionner avant au moins mi-2016.

Une conclusion ... Vive la chaîne "Info" en continu !!!

Pour plus de détails, consultez le blog d'Eric Delagneau: http://triccd.canalblog.com/

lundi 16 novembre 2015

Communiqué intersyndical CFDT - CFE CGC – CFTC – UNSA – Solidaires – FSU - CGT



Après les attentats effroyables commis cette nuit à Paris, les organisations signataires CFDT - CFE CGC – CFTC – UNSA – Solidaires – FSU - CGT - assurent de leur solidarité toutes les personnes et leurs proches qui en ont été victimes.

En frappant indifféremment la population, en ciblant des lieux de culture, de sport ou tout simplement de loisirs et de rencontres amicales, fréquentés par beaucoup de jeunes, les terroristes envoient un message clair : c'est bien toute la société qui est aujourd'hui visée.

C'est pourquoi le mouvement syndical, tout comme il s'était rassemblé après les attentats de janvier dernier, exprime ensemble son émotion mais assure aussi que rien ne saurait remettre en cause sa détermination à lutter contre toute les atteintes à la démocratie, à la paix et aux libertés.

Comme elles l'avaient fait au début de l'année 2015 en décidant de travailler sur toutes les incidences pour le monde du travail, matérialisé par le texte "Vivre ensemble, Travailler ensemble", les organisations syndicales se retrouveront très prochainement pour poursuivre leurs échanges sur la situation créée par ces attentats et poursuivre leur engagement pour lutter contre les replis, les stigmatisations, les divisions, contre toutes tentatives de terreur dans lesquelles veulent nous enfermer les terroristes, afin de continuer à faire société ensemble.

 
Paris le 14 novembre 2015

lundi 9 novembre 2015

FTV Siège - CE EXTRAORDINAIRE – SANTÉ AU TRAVAIL : LA DIRECTION FAIT UN MALAISE



CE EXTRAORDINAIRE – SANTÉ AU TRAVAIL :
LA DIRECTION FAIT UN MALAISE

Les chiffres sont accablants, l’ambiance est délétère, les signaux d’alarme sont tirés. Voilà pourquoi vos élus du siège ont demandé il y a un mois, un CE extraordinaire sur la santé au travail.
Ce qu’a fini par accepter la Direction, mais limité à… 3 heures ce lundi matin. 180 minutes démontrant le peu d’intérêt qu’elle porte à ce sujet sensible.

Malheureusement, la Direction ne s’est pas montrée à la hauteur des problèmes soulevés, ni des enjeux. Après finalement ces trois heures de séance et d’interpellation, elle n’avait encore apporté, ni son analyse des graves problèmes soulevés par les chiffres et les rapports des médecins du travail, des psychologues et assistantes sociales, ni surtout le début d’une proposition sérieuse.

Pis, son représentant, qui préside aussi le CE siège, a multiplié les petites provocations aux élus : « Je ne peux pas répondre à votre intervention car vous y répondez vous-même »…
Ou encore : Avez-vous noté une montée en puissance des problèmes personnels dans vos dossiers ? » à une assistante sociale qui faisait état de dossiers de plus en plus lourds, mélangeant problèmes personnels et professionnels.

Vers 13 h 00, prétextant un nouvel échange vif avec un élu, il déclarait la séance close pour la journée et claquait la porte sans avoir entendu et répondu à l’ensemble des élus. Une attitude scandaleuse et irresponsable ! Comble : elle intervient le jour même où la Présidente lance ses assises participatives. C’est dire !

Quel décalage entre les intentions de la nouvelle présidente et l’attitude de ses représentants lors de cette réunion !

De l’entreprise unique à marche forcée, à « l’harmonisation » des contrats de travail, en passant par un management souvent agressif, par un sous-emploi organisé ou à la surcharge de travail ciblée, sous couvert de maitrise des coûts : les conséquences affectent et aggravent de plus en plus la santé de tous les personnels, permanents comme non-permanents.

Vos élus CFDT, CGC, SNJ exigent la poursuite de ce CE extraordinaire. A défaut, ils redemanderont la tenue d’un nouveau CE extraordinaire sur ce sujet afin que la Direction fournisse des réponses aux très nombreuses questions posées et surtout un plan d’actions. Ils attendent dans le même temps une attitude responsable de la Direction.
Nous vous devons de poursuivre cette action à son terme pour toutes celles et ceux qui sont en souffrance dans l’entreprise.
Paris, le 9 novembre 2015
Vos élus CFDT – CGC - SNJ