Snpca-Cgc

lundi 30 mars 2015

COMMUNIQUE INTERSYNDICAL CFDT, CGC, SNJ, SUD

COMMUNIQUE INTERSYNDICAL CFDT, CGC, SNJ, SUD

Vendredi 20 mars, le tribunal administratif de Paris a rejeté l’action des syndicats CFDT, CGC, SNJ, SUD  et cgt qui demandaient l’annulation de la note de Rémy Pflimlin sur les modalités du droit de grève à France Télévisions.

Même si les syndicats avaient engagé une procédure d’urgence en référé, la juge a pris sa décision sans entendre les différentes parties, en s’appuyant juste sur les conclusions écrites, sans motiver son jugement, sans argumenter sur le fond du dossier.

Que dit le jugement :

- qu’en fixant des règles le président de France Télévisions n’a pas porté une atteinte grave à une liberté fondamentale de nature à justifier l’intervention du juge des référés
- qu’en fixant des règles, le président de FTV permet d’assurer la continuité du service public dont il a la charge

Pour la juge des référés, il n’y avait donc pas urgence à la saisir puisque les salariés peuvent continuer à exercer leur droit de grève.

En outre, l’ordonnance fait référence à la continuité du service public, cette notion reste très floue et le jugement ne se prononce pas du tout sur la légalité des mesures restrictives prises par France Télévisions, alors que le président de FTV a d’autres moyens pour assurer cette continuité. Les modalités d’exercice du droit de grève sont donc de facto occultées.

Tout reste donc en suspens. Il n’est pas question de permettre à la direction de France Télévisions d’imposer des règles qui restreignent le droit de grève à partir d’une décision aussi peu argumentée juridiquement.

C’est pourquoi les organisations syndicales prennent la décision de poursuivre l’action engagée et mandatent en conséquence leurs avocats respectifs afin qu’ils déposent un pourvoi (article R. 523-1 du Code de justice administrative) devant la Juridiction compétente.

La CFDT, la CGC, le SNJ et SUD réaffirment leur total soutien aux salariés injustement menacés de sanctions disciplinaires pour avoir exercé leur droit de grève, et demandent à la Direction d’annuler les procédures en cours.

Paris, le 30 mars 2015


lundi 23 mars 2015

Exercice du droit de grève à France Télévisions

Le blog du Snpca-Cgc tient  à remercier toutes celles et tous ceux qui ont suivi son préavis de grève du 19 mars 2015 pour défendre l'exercice du droit de grève à France Télévisions.

Parallèlement, une action en justice avait été diligentée par la plupart des syndicats de France Télévisions (sauf force ouvrière).

Vendredi soir l'ordonnance du Tribunal Administratif nous est parvenue, déboutant les syndicats en considérant que les éléments apportés par ceux-ci ne sont pas de nature à justifier l'intervention de Juge des référés.

Le dossier judiciaire reste donc ouvert; cette ordonnance peut faire l'objet d'un recours devant la Cour de Cassation ou le Conseil d’État dans les 15 jours.

Paris le 23 mars 2015

Jean-Pierre Leroux, un vrai pro et surtout un gentil parmi les gentils.





Le 19 mars dernier, Jean-Pierre Leroux l’un des réalisateurs des JT de 20h sur France 2 qui avait également travaillé  pour « Envoyé spécial », le service des sports et les opérations spéciales menées par France Télévisions, nous a quitté.


Un vrai pro et surtout un gentil parmi les gentils.


Il  laisse un grand vide et nombreux sont ceux à qui il manque déjà...à commencer par ses amis des plateaux et des régies.


Le blog Snpca-Cgc vous propose de retrouver (en cliquant ici) l'interview qu'il donnait en 2012 sur le site internet  : "Paroles de pro".
Jean-Pierre où que tu sois, tu restes dans nos cœurs...

vendredi 20 mars 2015

Le choix annoncé de Delphine Ernotte par le CSA restera comme celui de Rémy Pflimlin par Nicolas Sarkozy: entaché des plus graves soupçons!

Souvenez-vous... il y a à peine cinq ans... toute la Presse dénonçait la nomination par Nicolas Sarkozy de Rémy Pflimlin dont le nom avait opportunément circulé quelques jours avant et qui lassait Presstalis (ex NMPP) quasiment dans l'état de faillite où il s'apprête à laisser France Télévisions.

 Le monde médiatique comme un bonne partie du monde politique n'avaient pas hésité à parler d'un "choix  entaché de connivence du fait du mode de sa propre nomination."

 Un hebdo écrivait à l'époque:  "Cet Alsacien, manager tranquille, qui se sera démené comme un beau diable chez Presstalis pour revivifier le tissu national des points de presse sans grand succès - il fallait quand même oser ! - retrouvera la cgt chez France 3, une maison qu'il a dirigée durant six ans sous la présidence de Marc Tessier." . C'était peu dire!

D'autres titres et sites internet se posaient à voix haute la question "Le soupçon ne va-t-il pas gangréner  ces décisions ?"...et de fustiger la composition de son "équipe" faite pour lui

L'histoire serait-elle en train de se répéter?

Il est impensable que le CSA refasse le même coup en annonçant courant avril, le nom de Delphine Ernotte tout comme celui de Rémy Pflimlin l'avait été par Nicolas Sarkozy.

Surtout après l'épisode Mathieu Gallet et son fameux bureau pour lequel semble-t-il l'IGF (Inspection Générale des Finances) devrait lancer une enquête.

Dans le cadre de l'invraisemblable procédure mise en place par le CSA pour le remplacement de Rémy Pflimlin la presse pourra effectivement parler de  "choix  entaché de connivence du fait du mode de sa propre nomination."
D'autant plus si la question que pose le site "Bellaciao" dans son article  "Delphine Ernotte a-t-elle pour mission de couler France Télévisions ? "  (que blog CGC Média vous propose de découvrir ci-après) trouve sa réponse. 

"Delphine Ernotte a-t-elle pour mission de couler France Télévisions ?

de : Daran
jeudi 19 mars 2015 - 15h05 -

« La campagne de presse en faveur de Delphine Ernotte saute d’autant plus aux yeux que l’actuelle directrice exécutive d’Orange France était encore totalement inconnue la semaine dernière.

Et le tout Paris des médias, stupéfait, de s’interroger dans les dîners en ville : mais qui est cette inconnue ? Pourquoi elle ? Pourquoi choisir à un poste si important et si complexe, dans un moment de crise aussi grave, quelqu’un qui ne connait RIEN à l’audiovisuel et aux médias en général ?

Il y a là un mystère que nous nous proposons d’essayer de dissiper, en partie seulement, car les couloirs sinueux de la politique sont le plus souvent impénétrables à la raison, ou au simple bon sens.

Le coup de tronçonneuse

Au début, il y a la volonté de nommer un Patron issu du secteur privé, qui saura bien gérer France Télévisions, après les dérives des dernières années. Comme si être issu du privé faisait automatiquement de vous un bon manager universel. Il faut être haut fonctionnaire ou journaliste, et n’avoir jamais mis les pieds dans un grand groupe, pour croire une chose pareille.

Oubliées les mauvaises performances d’Orange, qui s’accumulent depuis qu’elle est directrice exécutive. Oubliées les vagues de dépressions et le scandale des suicides quand elle « cost-killait », c’est le cas de le dire, chez Orange, en tant qu’adjointe de Louis-Pierre Wenes (mis en examen pour harcèlement moral).

S’agit-il d’une hallucination collective ? Le CSA a-t-il au moins pris le temps de faire une recherche sur Delphine Ernotte sur Google ? Ce choix est incompréhensible, sauf à ce que la compétence la plus recherchée chez le prochain Président de France Télévisions soit justement cette capacité à virer des gens, à n’importe quel prix.

Le coup de com’

Ensuite, il y a la volonté de refaire un bon coup de com’, comme avec la nomination de Mathieu Galet à la tête de Radio France, en surprenant tout le monde et en nommant une femme. Delphine Ernotte est incontestablement une femme. On objectera qu’il y en a déjà beaucoup à la tête des médias français mais peu importe.

On objectera aussi que Mathieu Galet avait une expérience des médias, ce qui n’est pas le cas de Delphine Ernotte. Et qu’il a été choisi après les auditions, et non avant, car il a su séduire le CSA avec un projet de qualité, ce qui reste à démontrer pour Delphine Ernotte.

La nomination du Président d’un groupe de 10.000 personnes, du patron de la télévision des Français, par ailleurs en grande difficulté, ne mérite-t-elle pas mieux qu’un coup médiatique passager qui donnera une bonne image du CSA ? N’est-ce pas le CSA qui est censé servir l’intérêt général et accompagner les médias, et non l’inverse ?

Le coup monté

Delphine Ernotte est aussi surprise que tout le monde de son statut inopiné de favorite à la présidence de France Télévisions. Du coup, elle n’a encore ni projet, ni équipe. Qu’à cela ne tienne, les sponsors sont déjà au travail. On cite Xavier Couture, le producteur, le mentor détaché par un Stéphane Richard, PDG d’Orange, apparemment pressé de se débarrasser de cette perle rare. On cite également Pascal Josèphe, à qui l’on fera comprendre que sa candidature n’a aucune chance. Et Pascal Houzelot, mais ce dernier dément fermement.

Le coup de boutoir

La Président de France Télévisions à Am-stra-gram-pic-et-pic-et-cole-gram. On reste pantois devant un tel processus de recrutement. Et on comprend mieux le naufrage de l’État stratège si tous les patrons des entreprises publiques sont choisis de cette manière. On voudrait conduire France Télévisions de désastre en désastre, pour justifier sa privatisation, que l’on ne s’y prendrait pas autrement."

lundi 16 mars 2015

Le SNPCA-CGC dénonce les dérapages de Rémy Pflimlin relatifs à l'exercice du droit de grève

Rémy Pflimlin, à bout de souffle et en bout de course perd un peu plus ses nerfs alors que l’échéance de son remplacement se profile.
Sa note de service du 6 mars dernier qui prétend enfermer le droit de grève dans un carcan est la preuve qu’il n’a rien compris.
Rémy Pflimlin, sans la moindre certitude a décidé de restreindre les modalités d'exercice du droit de grève à France Télévisions quitte à maintenir le plus grand désordre dans l’entreprise.

Sa dernière proposition de "poursuivre le dialogue social" en faisant de "nouvelles propositions  d'aménagement en matière de temps de travail" est un leurre. La direction est de toute façon contrainte de revoir l'accord collectif au vu des risques juridiques pesant sur celui-ci.

Il a même, ces derniers jours, trouvé « approprié » d’envoyer des huissiers dans l’entreprise pour faire constater que des salariés qui se déclaraient en grève 59 minutes en cours de journée sans s’être déclaré préalablement dès leur prise de service, passeraient en commission disciplinaire pour y être sanctionné !!!
Une honte. Rémy Pflimlin, qui depuis quelques semaines fait tout pour «éviter les salariés », n’a plus de figure... c'est à croire qu'il prend un malin plaisir à mettre de l'huile sur le feu.

En effet, alors que le "calme" (si tant est que le mot ait un sens à France Télévisions) avait tendance à revenir - de nombreux salariés espérant, suite à une réunion avec le SNPCA-CGC à laquelle participaient pour la direction Fabrice Lacroix, Thierry Thuillier, Christian Vion, Jean-Marc Philbert... l'annonce du retour de la production en interne - celle-ci décide de remplacer le seul gréviste au sein d'un service technique par un membre de l'encadrement.

Le SNPCA-CGC a choisi de mandater comme les autres syndicats, son Conseil pour engager une procédure contre France télévisions au TGI de Paris pour ce que le syndicat considère comme une violation du droit de grève garanti par la Constitution et la Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne.

Parallèlement, le SNPCA-CGC a déposé un préavis de grève pour la journée du 19 mars 2015 à partir de 0h00 au siège pour exiger l'arrêt immédiat des procédures disciplinaires et le respect du droit de grève sous toutes ses formes (voir ci-dessous).

Paris, le 16 mars 2015
 

vendredi 6 mars 2015

PRÉAVIS DE GRÈVE AU SIÈGE : privilégier la négociation au jusqu’au-boutisme et à la casse de l’outil de fabrication...



La direction a proposé, pour la levée du préavis du 19 février déposé par le SNPCA-CGC, un texte où elle « s’engage à ne mettre en œuvre aucune des nouvelles organisations de travail prévues tant que des réunions d’information et de travail préalables n’auront pas été organisées avec les collaborateurs concernés. »

Si sur le fond le SNPCA-CGC est bel et bien en phase avec le mouvement, sur la forme la position du syndicat diverge. Il s’agit bien là de privilégier une méthode : la négociation plutôt qu’une autre méthode où chacun campe sur ses positions et où rien ne bouge... Certains tentent, aujourd’hui, de nous expliquer que le texte obtenu par le SNPCA-CGC ne serait qu’un gel des réformes et pas un arrêt définitif ! A ceux-là nous disons et redisons « mieux vaut tenir que courir au risque de s’essouffler »…
Le refus de dialoguer que prônent opportunément certains, est-il la solution? Nous pensons évidemment que non.

Alors même que le CSA s’apprête à nommer un nouveau président à la tête de l’entreprise…alors même que suite au rapport Schwartz, les Tutelles demanderont à Rémy Pflimlin et ses équipes de ne rien mettre en œuvre qui puisse impacter son successeur, ces grèves qui continuent de précipiter dans le rouge notre entreprise déjà en quasi faillite, ne font que fatiguer les personnels et les diviser... Comment en sortir ?

Beaucoup de monde s’interroge aujourd’hui sur l’objectif poursuivi ? Pourquoi la cgt qui a signé avec cette direction comme avec la précédente, la plupart des textes qu’elle lui a présenté (l’accord d’entreprise duquel la CFDT a enlevé sa signature dont la cgt dénonçait l’illégalité mais qu’elle signait au 2ème jour d’une grève longue de 18 jours où rien n’était obtenu….) feint-elle de s’énerver à quelques semaines de la fin de mandat du président ? Pourquoi  f.o. qui s’était retirée très discrètement du mouvement pendant un bon moment y retourne-t-elle aujourd’hui ? Toutes ces questions beaucoup se les posent.

Suite au protocole de levée de grève, la direction a organisée une réunion auprès des salariés concernés le jeudi 26 février. Le SNPCA-CGC ne peut que regretter le boycott de certains, comme il déplore le refus même de discuter de certains et condamne les différentes pressions ou menaces exercées à l’encontre des salariés présents qui souhaitaient simplement écouter sinon s’informer... Malgré tout, cette première réunion qui a bien eu lieu, leur a ENFIN permis d’écouter la direction expliquer son projet et ses finalités, les modalités d’application qui ont d’ailleurs bien évolué en fonction des secteurs (abandon des semaines de 5 télematins en 6/14h, abandon pour les éclairagistes de l’installation du « Stade 2 » le samedi sans faire l’émission le dimanche, pas de coupures ni sur les vacations du JT de France 2 ni sur les productions...).

Certes, tout n’est pas réglé comme les vacations du service son France 2 (9/21h interdits dorenavant sans solution satisfaisante de remplacement) et idem pour les vacations du JT de France 3... mais il reste de nombreux rendez-vous.

Concernant l’avenant au texte collectif, la direction a notamment réaffirmé la revalorisation des heures de nuit, de samedi et dimanche sur les vacations liées uniquement à l’actualité.Il semble évident aux yeux de tous que ces mesures doivent s’appliquer à l’ensemble des personnels travaillant sur les émissions, qu’elles soient liées à l’actualité, au sport ou dites de production.

Toujours concernant cet avenant à propos de la gestion de la récupération et faisant suite à la proposition du SNPCA-CGC, la direction valide la création d’un bocal de récupérations entièrement disponibles pour le salarié. Aujourd’hui, la direction accorde 35 heures, il faut qu’elle accepte de passer à un total de 70 heures.

Concernant la planification et le nombre de jours travaillés par semaine, la direction s’engage à fournir des plannings de simulation sur 4 semaines, avec comparaison avant et après mise en place du projet. Ainsi, chacun pourra juger, lors de réunions service par service, des impacts de ce projet sur sa planification. Grace à ces projections comparatives, il sera également possible de vérifier le nombre de jours travaillés par semaine et la récupération générée grace aux revalorisations de l’avenant proposé...

Par ailleurs, la direction a confirmé qu’une réunion spécifique sera organisée avec des professionnels des secteurs « OPS régie », « OPS reportage » et « mixage », des représentants de la direction de l’information, de la direction des opérations, de la DRH du siège et de la DRH en charge de la fabrication et des technologies. L’objectif de cette réunion sera, entre autres, d’aborder avec eux la place qu’elle entend donner à ces métiers ainsi que leur évolution pour les années à venir. Seront également traitées les spécificités de chaque métier comme par exemple la planification des salles de mixage.

La production interne : c’est le point prioritaire pour le SNPCA-CGC. Sans émissions dans nos plateaux/régies, il est inutile de parler du temps de travail, du nombre de vacations, de revalorisation puisque lorsqu’il n’y a plus de travail, il n’y a plus de temps de travail ! Le SNPCA-CGC souhaite une rentrée de septembre avec des studios et des régies utilisés au maximum, et le plein emploi pour les salariés. 

A ce titre, la direction devrait organiser une réunion, mi-mars, afin d’aborder le point 2 des préavis : la ré-internalisation des émissions et activités dans les studios et les régies du Siège comme s’y est engagée où la délégation-employeur sera composée de représentants de la direction générale (directions générales déléguées : ressources, information, organisation, RH), des directions d’antenne, de la production, et des opérations. Le SNPCA-CGC souhaite à cette occasion des comparaisons entre coûts de fabrication externe et interne pour une même émission afin de taire les « on-dit»…

Si la cgt souhaite dans son pacte de priorité « renforcer la présence et l’activité de MFP » pour la production, le SNPCA-CGC souhaite pour sa part – et en a du reste fait une condition - que MFP soit systématiquement obligé de consulter la PGA (planification générale de l’activité) pour un recours aux moyens de fabrication en interne. La filière production doit ainsi être visible par la PGA, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Enfin, la direction s’est engagée en signant la levée du préavis avec le SNPCA-CGC, de présenter aux salariés, avant la fin du mois de juin, les hypothèses de plan de charge relatif aux activités des studios et régies du Siège ainsi qu’aux moyens de l’actualité pour la rentrée de septembre 2015.

Nous pensons au SNPCA-CGC que même si la direction a pourtant bien mérité ce foutoir dont elle est la principale responsable, il convient vu le contexte, de reprendre les choses à zéro, de se mettre à table pour rouvrir le dialogue, préparer une rentrée avec de l’activité et prouver à tous que nous sommes attachés à notre outil de fabrication...et pas le contraire !

Les motivations de notre syndicat, sont en premier lieu : la défense de la production interne et le retour des salariés au cœur de l’entreprise.




Mais que la direction ne s’y trompe pas, si elle essaie une nouvelle fois de passer en force, sans ou contre les salariés, les préavis recommenceront.


Paris le 6 mars 2015.