Snpca-Cgc

jeudi 22 mai 2014

NOUVELLE LETTRE OUVERTE A RÉMY PFIMLIN VISANT A REPLACER LES FEMMES ET LES HOMMES DE FRANCE TÉLÉVISIONS AU CŒUR DE L’ENTREPRISE…



NOUVELLE LETTRE OUVERTE A RÉMY PFIMLIN VISANT A REPLACER LES FEMMES ET LES HOMMES DE FRANCE TÉLÉVISIONS AU CŒUR DE L’ENTREPRISE…

Quelque soit la direction, quelques soient les syndicats, le constat est là et bien là : la situation est fermée et bien fermée.

Il est temps pour les salariés de France Télévisions de reprendre en main leur avenir, de sortir de l’ombre et de s’exprimer librement pour redonner un futur à leur entreprise à laquelle ils croient toujours. Techniciens, journalistes, administratifs, cadres, sont malheureusement de plus en plus nombreux à grossir les rangs de ceux qui souffrent en silence et subissent au quotidien cette dégringolade vers… on ne sait quoi !!!

Le message est clair, les femmes et les hommes de France Télé doivent se  réveiller et dire haut et fort le mal qu’on leur fait.

Tous, ils adorent leur métier et aiment vraiment  leur entreprise…si certains directeurs ou directrices leur ont reproché d’avoir « trop d’affect » avec l’entreprise ( !?!), ils n’ont pas à rougir de leur passion qu’ils ne veulent pas voir se transformer en détestation si rien est fait.

Cette entreprise unique et compliquée ne fonctionne pas. La mise en place du texte unique ne fonctionne pas non plus. Les outils de gestion, de paie ne fonctionnent pas plus. Il n’y a plus de projet, plus de logique, plus de stratégie…FTV sombre.

La division est à tous les étages et chacun des 10.000 salariés se sent seul ! N’est ce pas, Monsieur le Président mais ne vous y trompez pas, ce n’est pas pour mieux régner !!!!

La fracture entre les salariés est de plus en plus perceptible, la solidarité au sein de l’entreprise semble aux abonnés absents, la démobilisation est à son comble….ils ne savent plus à quelle sauce ils vont être mangés. Ils sont tout bonnement perdus et épuisés…. après 5 ans de régression, il y a de quoi !

Beaucoup disent que si l’ensemble des syndicats allaient dans le même sens, ça serait mieux….Comment faire ? Les syndicats croulent sous les demandes en tous genres, volonté de la direction de les noyer dans les dossiers « usine à gaz » !
Cette technique employée par la Présidence actuelle et la précédente, n’est pas la bonne…les FO combats et la CoGesTion de certains doit cesser car elle a largement contribué au désastre…
Les syndicats, c’est avant tout, les femmes et les hommes de l’entreprise. Ils sont aussi le relai qui permet d’exprimer les soucis, les mécontentements (pourquoi pas un jour, les joies ?) et remonter l’info à celles et ceux qui les dirigent. C’est la base… Sinon, il ne faudra pas se plaindre.


Dans un tel contexte, des collectifs de salariés indépendants se créent, ici et là. C’est un signe qui devrait inquiéter  la direction, les syndicats et les salariés eux-mêmes…Où va-t-on ?

La division et la fracture, elles, se constatent partout….entre salariés et direction ou entre le N et le N+1, chacun ayant l’impression de ne pas ou plus être écouté par l’autre.
En fait qu’il s’agisse du N, du N +1 ou du N + 8754, personne n’a de réponse aux questions posées même si le problème est simple…donc plus rien n’est résolu !!!!

L’encadrement dit de  « proximité » n’a jamais autant souffert.

Rien ne sert de s’énerver auprès du « proche encadrement » qui n’a plus les moyens aujourd’hui d’agir. Le problème vient de tout en haut et peut être même au dessus du niveau supérieur de l’entreprise !

Ne parlons pas des souffrances que chacun vit, des risques psychosociaux qui ne sont plus des risques mais le quotidien d’une grande majorité de collaborateurs. Les rapports publiés parlent d’eux-mêmes notamment le dernier en date commandé par le CHSCT.

Toutes ces divisions et ces fractures conduisent au naufrage de France Télévisions alors que l’énergie, les savoir-faire et la force de frappe (audiovisuelle) devraient être autant d’atouts.
La réforme qui visait à unifier et mutualiser pour redéployer de l’activité ne fonctionne pas. C’est même l’effet contraire ! Où sont les nouvelles activités ? Que chacun regarde dans quel état est la production interne et quelle est l’occupation de certains secteurs !!!!!

Il est grand temps de redonner un projet à l’entreprise, de remobiliser les forces pour un service audiovisuel public puissant et solide, avec des programmes de qualité, fabriqués en interne.

Il faut que souffle un vent nouveau, où les salariés  tous ensemble, se lèvent pour dire « STOP, STOP ET ENCORE STOP » à cette présidence et réclamer à la Tutelle et au CSA d’assurer à France Télévisions un avenir plus glorieux avant qu’il ne soit trop tard et que la télé publique soit au fond du gouffre.

Il n’est plus possible d’attendre juillet 2015 que la dégringolade continue, qu’une nouvelle présidence arrive, constate le désastre et prenne le temps de comprendre le bazar dans lequel s’est ancré FTV pour agir…il sera probablement trop tard.

Avant dernier point : le logiciel de paie ne fonctionne toujours pas et il semble même que cela va s’aggraver. Le peu qui fonctionnait jusqu'à maintenant ne fonctionnera plus demain car le logiciel est « sur–saturé » et les bugs s’accumulent.
Le minimum pour les salariés d’une entreprise quelle qu’elle soit, est : lorsque le travail est accompli, il est clair que le salaire doit être entièrement versé ! N’est-ce pas Monsieur le Président ??? Ce principe de base n’est plus respecté à FTV d’où la perte de confiance !

Dernière chose, Monsieur  le Président, suite à votre réponse à la première lettre ouverte des syndicats CFDT et SNPCA-CGC,  qui ne seraient,  semble-t-il, « pas dans la réalité », en voici une nouvelle qui vous explique la « réalité vraie » de vos salariés.




mardi 20 mai 2014

Lettre ouverte à rémy Pflimlin, Président Directeur Général de France Télévisions

Monsieur le Président,

En moins de 6 mois, trois directeurs des Antennes et des Programmes (Philippe VILAMITJANA pour France 2, Thierry LANGLOIS pour France 3 et Sandrine ROUSTAN pour France 4) ont été poussés vers la sortie.
Pourtant, tous les trois n’étaient pas là par hasard et c’est bien vous, Monsieur le Président, qui les aviez nommés à la tête de ces chaînes. On ne s’improvise pas Directeur des Programmes du jour au lendemain et cette responsabilité est atteinte après un long parcours fait d’expérience, de succès, quelques fois d’échecs, mais surtout avec la vision et la connaissance des programmes jusqu’au dernier détail. Pour chacun d’entre eux, leur CV en matière audiovisuelle en est la preuve.
- Philippe VILAMITJANA, 28 ans de carrière, avait notamment mis en place le format culturel de la chaîne France 5 avec des émissions comme « C’est à vous » et « C’est dans l’air ».
- Thierry LANGLOIS, 25 ans de carrière, est l’artisan de la remise à niveau de France 3 avec des nouveautés comme le jeu « Harry » ou « Les Carnets de Julie », sans parler de sa politique de fictions et de séries basée sur les spécificités régionales.
- Sandrine ROUSTAN, 20 ans de carrière, a notamment mis à l’antenne des émissions éducatives de qualité comme la « Masterclasse », animé par Pierre LESCURE ou l’émission « Viens dans ma cité », produite par Djamel BENSALAH, primée par l’U.E.R. comme le meilleur format de service public, en septembre dernier, et qui avait valu à Sandrine ROUSTAN vos félicitations.
Depuis janvier 2013, vous avez réorganisé la Direction Générale du Groupe en nommant Bruno PATINO à la tête des Antennes, des Programmes et du Numérique. Il est connu pour être un spécialiste du développement numérique et des plates-formes digitales, ayant notamment participé à la création du Monde.fr. Depuis 2010, date de votre nomination à la Présidence du Groupe, il s’occupait déjà du développement numérique.
En le nommant à la tête des Antennes et des Programmes, vous lui avez assigné pour objectif de définir et de mettre en place une stratégie éditoriale pour les chaînes de France Télévisions, c’est-à-dire une politique de création de programmes qui permette de mieux identifier France 2, France 3, France 4, France 5, France O, afin de mieux les positionner tout en répondant aux différentes missions de service public de l’audiovisuel français. 
Les Directeurs des Antennes et des Programmes de chacune des chaînes étaient donc ainsi placés sous l’autorité de Bruno PATINO.

Un an et demi plus tard, faisons le bilan global de la situation…
Le Groupe a perdu un point d’audience entre 2013 et 2014, ce qui, dans le métier, est considérable. Les recettes publicitaires sont au plus bas et les projections sont alarmantes.
Il n’y a jamais eu autant de destruction de valeur, avec des émissions emblématiques avec « Taratata » et « C’est pas sorcier » qui ont purement et simplement disparu. Les échecs cumulés des acess prime time de la rentrée 2013, « Jusqu’ici tout va bien » avec Sophie ARAM et « L’émission pour tous » de Laurent RUQUIER, peuvent être qualifiés d’accidents industriels.

La chaîne France 4, nouvellement reformatée en chaîne jeunesse en journée et nouvelles écritures en soirée, peine à réunir 1,3 % d’audience, en moyenne, contre 2% la saison dernière, en passant sous silence des échecs abyssaux comme « Tokyo reverse » qui a réalisé moins d’audience que la mire, 29.000 téléspectateurs !
Les chaînes France 2 et France 3 sont dans la confusion totale en programmant la même émission sur les brocantes à quelques moments d’intervalle, l’une avec Charlotte DE TURKHEIM et l’autre avec Eglantine EMAYE.

Les écarts sont de plus en plus inquiétants entre le 20H de TF1 et celui de David PUJADAS, avec parfois deux millions de téléspectateurs de différence.

 La programmation des invités sur « Ce soir ou jamais » amène certains hommes politiques, comme Julien DRAY, à s’indigner publiquement en se demandant si la pluralité est bien respectée, comme doit le garantir le cahier des charges d’une chaîne publique.
Quant à l’Europe, il a fallu l’intervention des députés européens pour obtenir la diffusion d’un débat digne de ce nom, à une heure de grande écoute avant les élections européennes. Le service public oublie à France Télévisions ses missions premières qui sont l’information, la pédagogie et le débat, à la veille d’un scrutin d’importance nationale.

Monsieur le Président, il n’existe pas de politique et de stratégie éditoriale des programmes au sein du Groupe, comme vous sembliez le souhaiter. Depuis plus d’un an et demi, elle brille par son absence et si tant est qu’elle existe, elle nous prépare à des difficultés financières et sociales, sans précédent. Il faut regarder la vérité en face et le refus de la réalité n’est plus possible.

France Télévisions se cantonne à une vision uniquement centrée sur le numérique et le global média qui répondait à l’un de vos objectifs. Pour autant, si créer la télévision de demain est primordial, cela ne peut se faire en négligeant la télévision d’aujourd’hui et pire en la détruisant.

En d’autres termes, à force de vouloir uniquement un virage numérique, France Télévisions tourne en rond. La redevance de nos concitoyens doit en priorité servir à créer des programmes de télévision, des programmes différents d’une chaîne à l’autre, des programmes populaires de qualité en mi-journée, des programmes culturels d’envergures en prime time, des débats nationaux représentant toutes les sensibilités sociales, culturelles et politiques, des émissions reflétant la diversité de la société, sans tomber dans le ghetto identitaire.
La priorité du service public doit être le téléspectateur citoyen car France Télévisions c’est le patrimoine de tous au service de tous.

Les budgets de plus en plus importants, dépensés au bénéfice unique du développement numérique alors que vous demandiez sans cesse des économies sur les programmes ne peuvent plus perdurer. Depuis quatre ans, c’est plus de 60 millions d’euros qui ont été dépensés tous les ans pour ce seul objectif, soit 240 millions d’euros de moins pour les programmes. La moitié n’aurait-elle pas suffit pour permettre aussi de développer des programmes emblématiques du service public ? Si on ne créé plus aujourd’hui de programmes, que diffusera-t-on demain sur toutes vos belles plates-formes numériques et sur les antennes du Groupe ?

Les résultats de cette politique du digital à outrance ont des conséquences éditoriales dramatiques sur les chaînes du Groupe, et, ce qui est plus grave, c’est qu’ils n’ont pas d’effets sur les recettes publicitaires internet qui stagnent et qui ne pourront jamais combler le manque à gagner des recettes de publicité générées sur les antennes des chaînes.
La mission d’un service public audiovisuel concerne avant tout le contenu des programmes. Vous entourer seulement de professionnels du numérique ne pourra pas vous aider à développer ces programmes et force est de constater que c’est plutôt l’inverse qui se produit.

Si vous ne changez pas les profils de votre casting, si vous ne rééquilibrez pas les priorités entre numérique et audiovisuel, l’année 2014 sera la pire année jamais connue à France Télévisions, éditorialement, financièrement et socialement. Certains réclameront un plan de licenciement quand d’autres poseront la question de la viabilité et de l’existence même de certaines des chaînes du Groupe. Si la situation ne change pas, il y a non assistance à entreprise publique en danger.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre considération distinguée.


vendredi 16 mai 2014

STOP, STOP ET STOP !!!



STOP, STOP ET STOP !!!

Plus rien ne fonctionne correctement à France Télévisions aujourd’hui. Tout d’abord c’est l’entreprise unique qui ne fonctionne pas et ce, depuis sa mise en place à marche forcée. Malgré l’empilement des rigidités, style usine à gaz et tous ces workflows transversaux pour des process soi-disant fluides mais d’une complexité sans nom qu’une armée mexicaine et de petits chefaillons (ce n’est pas ce qui manque dans la maison) est supposée faire appliquer, plus rien ne marche !!!

Schématiquement, il faut en faire des virages et en prendre des ronds points pour aller tout droit !!!  Alors forcément, les salariés se perdent !!!

La mise en place du « texte unique » non plus ne fonctionne pas. Ce texte qui indique (comme la loi le prévoit d’ailleurs) que tout le monde travaille de la même manière, qu’il s’agisse des Régions, de Paris ou des Dom et TOM… itinérant ou sédentaire…que l’on travaille le jour ou la nuit… !

Pourquoi ? Parce que chaque direction fait ce qu’elle veut en appliquant les parties du texte qui l’intéressent ou tout simplement en interprétant, chacun mettant « à sa sauce » le document qui n’a même pas fait l’objet d’une réunion avec les divers responsables pour une application uniforme dans l’entreprise.

Pire

Cette direction n’est même plus capable de payer correctement ses salariés qui travaillent.
Les exemples explosent : paies à zéro pour certains, paiements d’heures pour des salariés en forfait jour, paiement de « Télématin » pour certains qui n’en font jamais alors que ceux qui en font ne sont pas payés en conséquence!!!

Concernant les intermittents et cachetiers, nous ne savons même pas par où commencer pour dresser le bilan de « l’abatage » qui a été fait et qui continue.
Tout se règle devant les tribunaux désormais et / ou à l’hôpital !!!

La confiance n’y est plus et pire que ça, certains imaginent que les salariés très en colère, pourraient crever en silence !

Cela suffit, le gouffre dans lequel cette direction n’a cessé de précipiter France Télévisions, n’est plus supportable.

Il n’y a pour ces femmes et ces hommes qui portent depuis tant d’année l’entreprise, qu’une seule issue : se réveiller pour crier haut et fort qu’il existe partout à France Télévisions des salariés compétents, (qu’ils soient journalistes, techniciens ou administratifs, cdi, intermittents ou cachetiers) qui veulent travailler dans des conditions décentes pour un service public audiovisuel de qualité qui respecte tout un chacun conformément aux règles et principes en vigueur mais aussi dans la reconnaissance et la justice …

Il est temps de retrouver ces valeurs et dire STOP à tous ceux qui les ont piétinés avant qu’il ne soit trop tard.



jeudi 15 mai 2014

« Ras-le-bol de l’équipe de pyromanes » à France Télévisions qui n’a fait qu’attiser le feu depuis l’été 2010.

Le rapport au vitriol remis au Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) de France Télévisions révélé par l'Express.fr le 6 mai et qui a ému jusqu’au plus haut niveau bon nombre d’acteurs du secteur audiovisuel, devrait continuer de faire parler de lui mais surtout provoquer enfin l’onde de choc que chacun attend. 
 
« Stratégies.fr » écrivait encore vendredi dernier « France Télévisions est au bord de l'explosion sociale si l'on se fie aux conclusions du rapport remis au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) du groupe rendu fin mars et dont l'existence a été révélée par l'Express, le 6 mai dernier, alors que le groupe audiovisuel a mis en place un plan de départs volontaires afin de faire des économies.
Le rapport du cabinet Émergences, que Stratégies s'est procuré, pointe des surcharges de travail dans certains métiers et des sous-charges dans d'autres, et surtout un mal être des collaborateurs. «Force est de constater qu'il y a unanimité des agents de France Télévisions sur la mauvaise ambiance qui règne partout dans l'entreprise» selon les experts. Tous ces éléments contribuant à une ambiance dégradée ont d'ores et déjà un impact sur la santé des collaborateurs: «les salariés sont de plus en plus soumis à l'urgence, l'immédiateté et l'horizon de travail se réduit à la journée»….


Revenons sur l'article publié dans le Figaro par Paule Gonzales qui a suivi l’arrivée de Pflimlin et de son équipe intitulé: "Malaise social chez France Télévisions" :  
"Pour le moment, la direction a suspendu les mouvements de personnes et se concentre sur l'organisation de l'entreprise.
Une commission d'enquête s'est réunie mercredi. Plusieurs rapports de la direction et des organisations professionnelles mettent en avant les risques psycho-sociaux dans l'entreprise.
La pression monte à France Télévisions. Et la nouvelle direction n'est pas loin de déclarer l'état d'urgence. Plus que tout, l'état-major de Rémy Pflimlin a la hantise de voir la télévision publique atteinte d'un syndrome France Télécom….
La situation est suffisamment grave pour que le social soit devenu la priorité de la nouvelle direction. Elle a mis en place une commission qui s'est réunie mercredi dernier et dont la mission est autant d'enquêter sur ces différents cas que de trouver des solutions à un malaise social qui fait courir «des dangers graves et imminents» aux salariés les plus fragiles de l'entreprise. Un mois après son arrivée, Patrice Papet, le nouveau directeur des ressources humaines, a commandé un rapport au cabinet « Entreprise & Personnel » aux conclusions sans appel."
Rapport que personne n’a jamais vu et qui est resté lettre morte mais ce qui est pire et interdit par les textes conventionnels, rapport qui avait été commandé à « Entreprises & Personnel », l’entreprise dont Patrice Papet (dga/drh de France Télévisions) est administrateur (qu’il faisait donc travailler pour l’entreprise audiovisuelle sans y voir le moindre problème, le moindre conflit d’intérêt ou la moindre violation de la disposition d’exclusivité qui le lie à l’entreprise) comme le révélait le blog CGC Média à l’époque.

Cet article faisait suite à celui du blog CGC Média fin novembre 2009 intitulé « France Télévisions: inquiétude et souffrance des salariés à la mode France Télécom » suite à la diffusion par le magazine Marianne d’un papier particulièrement cinglant qui commençait ainsi: « Vent de paranoïa à France Télé : « Absence de communication de la direction», « interrogation sur la stratégie générale »Un an après le début de la réorganisation de France Télévisions en entreprise unique les salariés sont déboussolés.
C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par le cabinet Sexant Expertise à la demande du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail CHSCT de France 3 que Marianne a pu consulter…. »
De 2009 à 2014, qu’a fait la direction ? RIEN c’est évident…ou plutôt si, elle s’est assise sur les différents rapports ne faisant qu’exacerber la situation explosive, en allumant des incendies tous azimuts et en stressant à les salariés à outrance pensant probablement que le vieil adage « diviser pour mieux régner » marcherait !!! Tu parles  d'une "stratégie" !
 
Le « ras-le-bol » général à France Télévisions, c’est celui des salariés qui ne supporte plus les mensonges de cette équipe de pyromanes qui crie au feu alors qu’elle l’a elle-même allumé !!!!  
 
Traitement inhumain et asocial des salariés qui souffrent chaque jour un peu plus et en ont effectivement MARRE…. Anecdote qui a son poids, en matière de « traitement »  (salarial celui-là) depuis 5 mois (début 2014 donc) les collaborateurs salariés de France Télévisions, 6 ans après la mise en place de l’entreprise unique, perçoivent des fiches de paies auxquelles ils ne comprennent rien car quasiment toutes erronées. (ce qui a fait que les élus de CE Siège ont suspendu le traitement de l'ensemble des points à l'ordre du jour de l'instance à la dernière séance).
 
Rémy Pflimlin peut crier au feu et accuser les autres de sa propre pyromanie, les salariés ne veulent qu’une chose : que cela cesse.

Pour des JTs permanents et incarnés sur France Ô !



A l'heure où le patron de l'info de France Télévisions Thierry Thuillier  annonce dans la Presse les changements à venir pour le JT de France 2, les journalistes de France Ô en sont à se demander, EUX, s’ils ne sont pas la dernière roue de carrosse ! Et encore, être considéré comme « la dernière roue » signifie que cette roue fait bien partie de l'attelage...
Or, il semble une fois de plus que l'Info sur France Ô n’intéresse pas grand monde à commencer par le directeur délégué (en partance) en charge de cette même info sur France Ô et les Outremer 1ère.

En témoigne ce qui vient de se passer le week-end dernier sur la chaine et la couverture de deux événements Ô combien importants pour les téléspectateurs : la cérémonie nationale de l'abolition de l'esclavage et le vote en Nouvelle-Calédonie.

Samedi 10 mai: Retransmission de la cérémonie d'abolition de l'esclavage au jardin du Luxembourg présidée par le Président de la République, en direct…Bravo ! Diffusion dans la foulée du tout récent magazine "7 en outre-mer" spécial cérémonie... toujours en direct :

re Bravo ! Le tout suivi d'un... JT TOUT IMAGE (JTI) de 6 minutes comme chaque week-end et chaque période de vacances, bouclé pour raisons techniques à 17 heures et une diffusion à 19h40... !
Résultat : un loupé de plus quant au compte-rendu de l'actualité du jour !

Dimanche 11 mai: Elections provinciales en Nouvelle-Calédonie… scrutin stratégique pour le devenir du territoire. Un bref JTI pour relater une actualité aussi importante pour la Nation et les Communautés ultramarines...

Même maux, mêmes conséquences :

Dimanche 26 avril: Teddy Riner (est-il encore besoin de le présenter !?!...) décroche vers 18h30 son quatrième titre européen en judo (+ 100 kg)... et rien dans le JTI de France Ô de 19h40 bouclé à 17h30...etc.
Pour des raisons économiques, la direction de FTV refuse de payer le maintien de la régie et du plateau JT de l'établissement de Malakoff le week-end et les vacances. Conséquences: un JTI au rabais qui, pour des raisons techniques, doit être bouclé au plus tard à 17h30. Incompréhensible... Sauf à vouloir donner à « d'autres » ce qui leur reviendrait de fait et de droit !?

La Rédaction de France Ô dans son ensemble réclame à corps et à cris que les JT incarnés et présentés se déroulent 365 jours sur 365 jours, en direct... une évidence pour une chaine Nationale qui ne semble pas être aussi évidente pour les autres territoires sauf pour la direction de l'information de France Télévisions !?! Un comble !

Quid de sa mission de Service Public ? Quid de ses  téléspectateurs ? Quid de son devoir d'information ?  Cette direction souhaiterait que se plante la chaîne qu’elle ne s'y prendrait pas autrement !!!!
Les personnels journalistes et techniciens de France Ô ne l'entendent bien évidemment pas de cette oreille: le SNPCA-CGC dénoncera de telles incohérences jusqu’à ce que France Télé donne les moyens nécessaires à France Ô pour présenter toute l'année deux rendez-vous d'information diffusés en direct : à 12h30 et à 19h40 !!!....

Le SNPCA-CGC, qui porte ici la parole des salariés, dit à Thierry Thuillier que, s’il y a certes sur France Télévisions, le navire amiral : France 2, il y a aussi les Rédactions de France 3, de France Ô et des Outre-mer 1ère. Elles ont, elles aussi, un légitime besoin à être soutenues et aidées ! Que cela soit dit.