- A l’Info, faut-il rappeler la compression des équipes de
tournage et la logique folle de
l’homme-à-tout-faire-journaliste-cameraman-preneur-de-son-monteur-chauffeur...style
Rémy Bricka homme orchestre! Avec les conséquences sur le contenu des
programmes.
La mise en place unilatérale et sans concertation de
certains nouveaux réseaux informatiques (Dalet, e-transfert, etc…) censés
accélérer la gestion des supports (mais surtout, justifier des suppressions de
postes) s’avère un facteur de stress et de complication pour leurs
utilisateurs.
Journalistes, monteurs, documentalistes, assistants
finissent par passer plus de temps à essayer de résoudre des problèmes
informatiques qu’à accomplir leur cœur de métier, d’autant que ces systèmes
s’avèrent défaillants et incommodes à plus d’un titre. Leurs utilisateurs
doivent se débrouiller comme ils peuvent, la concertation à la mise en place de
ces outils est, la plupart du temps, n’arrive qu’a posteriori et symboliquement
(une ou deux réunions de présentation et, parfois, communication d’un mode
d’emploi…).
Au-delà des systèmes propres à France Télévisions,
l’utilisation plus qu’abusive d’internet devient de plus en plus une
justification à la polyvalence et à la suppression de postes (générant une dégradation
de l’antenne et de coûteuses conséquences juridiques). Les illustrateurs
sonores viennent par exemple d’en faire l’amère expérience; fidèle à sa
tradition sociale et humaniste, la direction vient de leur signifier congé
immédiat avec un simple mail…après des années de bons et loyaux services
au prétexte que les journalistes trouvent tout ce qu’il leur faut sur internet.
Cette « logique » ne s’arrête pas aux métiers
techniques. La mise en place de nouveaux logiciels de gestion et de paie
induite par la fusion des chaînes en une société unique s’avère un casse-tête
quotidien tant pour ses utilisateurs que pour ses « bénéficiaires ».
Au nom de « l’harmonisation » et de la
« simplification », les personnels administratifs des services paie
ou gestion qui travaillaient auparavant pour une seule chaîne (et en proximité
avec leurs collègues) doivent, aujourd’hui, gérer beaucoup plus de dossiers
avec un outil, là encore, moyennement performant auquel s’ajoute un empilement
hiérarchique paralysant. Situation insensée pour ces personnels qui se sont vus
subitement surchargés de travail alors que certain(e)s de leurs collègues
étaient dépossédés de leur poste suite aux repositionnements-transpositions
arbitraires.
Parallèlement, la mise en place de « MON KIOSQUE »
pour autogérer notre temps de travail ne fait que compliquer la vie à tout le
monde, les salariés finissant par aller s’adresser directement aux collègues
des services paie déjà débordés…
Si le numérique et, plus généralement, les nouvelles technologies
constituent, en soi un progrès, le SNPCA-CGC s’opposera toujours à leur
instrumentalisation managériale pour détruire les métiers, les emplois et le
capital humain que représente chaque salarié en tant que tel et dans ses
échanges avec ses collègues.
Quant aux personnels précaires, intermittents, pigistes,
dont l’entreprise n’avait pas pu se passer pendant des décennies, la plupart
n’ont eu d’autre « choix » que Pôle-emploi ou les tribunaux pour
requalification…et en fait de requalification, beaucoup se retrouvent
aujourd’hui à mi-temps avec un demi-salaire. De telles situations font honte à
France Télévisions qui multiplie les campagnes de communication sur « le
respect des autres » et « le vivre-ensemble ».
Une télévision publique respectueuse de ses
citoyens-téléspectateurs-contribuables commence par le respect de ses salariés.
Demain comme aujourd’hui, nous nous battrons pour cela au SNPCA-CGC, sans
faiblesse ni compromission.
Elections au siège
DÉFENDEZ VOS DROITS. AU PLUS TARD LE 6 JUILLET, VOTEZ ET FAITES VOTER SNPCA-CGC EN DIRECT ET/OU PAR CORRESPONDANCE POUR ASSURER VOTRE SUFFRAGE.
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